entreprises.ouest-france.fr//21/12/2012
Le comité régional du tourisme vient de publier le bilan de la saison 2012. Crise économique et mauvais temps égalent moins de fréquentation.
Pas d'exception. Qu'il s'agisse de l'hôtellerie (-3,1 %), des campings (-7,1 %) ou des gîtes (-2 %), la fréquentation a reculé partout en Bretagne. Il est vrai que, de toute façon, les choses avaient plutôt mal démarré avec une faible fréquentation au printemps. En raison, en partie, des élections, présidentielle et législative, qui n'ont pas incité à des week-ends prolongés sur le littoral breton. Mais c'est tant mieux pour le devoir civique. Surtout, la crise économique se fait de plus en plus sentir pour les dépenses qui ne sont pas absolument indispensables.
L'intérieur des terres résiste
C'est l'un des constats du Comité régional du tourisme. La Bretagne de l'intérieur résiste mieux à cette désaffection des touristes. Les vacances y coûtent moins chères et on y trouve quantité d'activités de plein-air de plus en plus recherchées. « La Bretagne intérieure, plus accessible financièrement et fréquentée par une clientèle d'habitués moins sensibles à la météo, ressent moins le recul de la fréquentation française », observe-t-il.
Merci les festivals !
Des Vieilles charrues au Cornouaille à Quimper en passant par la Route du rock à Saint-Malo ou les Fêtes maritimes de Brest, les festivals n'ont cessé de pousser en Bretagne. Cette année, leur fréquentation totale est estimée à 2,3 millions de festivaliers. Sans doute, la fréquentation de plusieurs d'entre eux a reculé. Mais sur une longue période, ces grands rendez-vous de l'été restent des valeurs sûres. Par rapport à 2008, l'année des précédentes Fêtes maritimes de Brest, qui ont lieu tous les quatre ans, la fréquentation des festivals a quand même progressé de 7 %.
Un touriste sur cinq est étranger
Ce sont toujours les habitants du Royaume-Uni qui représentent la plus forte clientèle étrangère. Ensuite, les Pays-Bas et l'Allemagne apportent le plus de touristes à la Bretagne. La crise, personne n'y échappe. Dans les campings bretons, les étrangers ont été moins nombreux (-7 %). Il n'y a que les Suisses qui sont plus nombreux. |