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A Qom l’iranienne : le tourisme a réalisé ce que n’avait pu réaliser la politique

 

Walid Abdelamir

En rangeant ma valise, alors que je m’apprêtais à aller à Qom, pour y visiter les lieux saints, j’étais préoccupé de savoir quel accueil allaient réserver les Iraniens à un ressortissant d’un pays qui les a combattus huit années durant, lors d’une guerre sanglante qui a fait plus d’un million de victimes dans les deux peuples et a eu pour conséquences beaucoup de problèmes, non encore résolus. Mais, mes craintes et suspicions se dissipèrent dès mon arrivée au centre frontalier Mahran, où je fus accueilli comme tout visiteur, avec transparence et bienveillance, comme les nombreux Irakiens qui sont venus eux aussi, malgré le climat froid, pour visiter ce pays. Notre sentiment d’avoir effectué un voyage réussi se confirma totalement, lorsqu’on nous présenta un document d’assurance contre les accidents qu’on pourrait avoir lors de notre visite. Ce document est réservé seulement aux Irakiens, en guise de bonnes intentions des Iraniens. Même s’ils n’ont pas oublié la guerre qui leur fut imposée. On a vu de nombreux véhicules militaires irakiens sur les bordures de la route de Mahran, vestiges des combats qui avaient eu lieu dans cette ville. De même, on a constaté dans la plupart des villes visitées de grands portrais de dirigeants et de Mollahs victimes de cette guerre de huit ans.

 

La route vers Qom

L’autocar iranien a démarré pour parcourir les 732 km menant à la ville sainte. Après avoir fait 270 km, passant par la ville Elam, nous arrivâmes à la province Karman shah, de la zone occidentale de l’Iran, à prédominance kurde, où nous traversâmes des montagnes et des tunnels. Il est à noter que cette route est dotée de tous les services dont a besoin le voyageur : mosquées, toilettes, restaurants, commerces divers. Sur cette route aussi, plus précisément dans la zone désertique, entre la capitale Téhéran, on trouve le lac de sel, où dit-on la SAVAK (police politique du régime du Shah) jetait ceux dont elle voulait se débarrasser, laissant leur corps s’y dissoudre.

 

Importance de la ville

 La ville est devenue importante, depuis que son sol avait accueilli la sépulture de Fatema la fille du Imam Moussa Al Kadhem, le 7ème Imam chez les Chiites, et la sÅ“ur de l’Imam Ali fils de Moussa et surnommé de Arreda, leur 8ème Imam, enterré dans la ville de Machhad, située à 912 km. L’histoire de cette ville remonte à la période précédant sa conquête par les Musulmans. Elle existait déjà à l’ère de Kisra Anochirawan. Son nom original était Kam, signifiant « peu Ã‚», alors qu’elle était un petit village. Puis, suite à sa conquête par les Musulmans, son nom fut arabisée, en Qom. Les Acharites s’y installèrent en l’an 49 de l’Hégire et ont déployé de grands efforts pour y bâtir des constructions et pour la développer. On trouve encore dans cette ville des familles portant le nom de Al Achari.

 

Qom, aujourd’hui

Cette province, située au sud de la capitale Téhéran, à 125 km seulement, est l’une des plus petites provinces d’Iran. Elle est habitée par un peu plus d’un million de personnes. Toutefois, elle est considérée comme la deuxième ville sainte après Machhad, car elle abrite la sépulture de Fatema, surnommée Al Maasouma ou Maasoumat Qom, l’Infaillible. Cette ville est considérée aussi comme une cité des sciences religieuses, car elle dispose des écoles religieuses les plus réputées, appelées « Al Hawzate al ilmiyah Ã‚», dirigées par de grands théologiens, appelés « les références de la tradition Ã‚». L’Etat n’avait aucun pouvoir sur elle. A partir d’elle fut déclenchée la révolution qui a fait tomber le Shah.

 

Le Mausolée immaculé

Les récits racontent que Fatema l’Infaillible, était venue en Perse en 201 de l’Hégire, depuis Médine, pour rendre visite à son frère l’Imam Ali Moussa Arreda, qui résidait à la ville Taws (l’actuelle Machhad). Mais, à son arrivée à Qom, elle décéda dans sa banlieue et y fut enterrée. Après un certain temps, ce terrain fut transformé en cimetière qui a accueilli les sépultures de milliers de conteurs, d’orateurs, de leaders et de sultans. Et il est devenu le noyau de la ville de Qom.

Certains récits historiques indiquent que Machhad l’immaculée a commencé avec un parasol en natte, que le wali de cette ville Moussa Ben Khazraj Al Achari avait installé. A sa place, aujourd’hui, on trouve un gigantesque dôme en or ; entouré de minarets et de minbars. Machhad a connu, au cours de son histoire de plus de mille ans, de nombreuses évolutions, jusqu’à sa situation actuelle.

Le mausolée est orné des merveilles de l’architecture musulmane. D’une superficie de 14 000 m², il comprend les pavillons, et trois esplanades. Si on lui ajoute les 3 mosquées ; Attabatabaî, Fouk Rass et la Grande mosquée qui a une surface de 11 000 m², la superficie globale atteint 25 000 m².

Dès l’arrivée à l’entrée de la ville, on aperçoit deux minarets entourant un dôme brillant de lumière surplombant un mausolée décoré en or, long de 5,25 m et large de 4,37 m.

Ce mausolée est entouré par de multiples pavillons. Celui situé au nord, à l’intérieur en or, et aux motifs de décoration également en or, est appelé « pavillon d’or Ã‚» et sa porte est surnommée « porte d’or Ã‚». A l’est, on trouve un pavillon orné de centaines de miroirs, où se reflètent les lumières, l’embellissant davantage. Il est relié au lieu saint par un couloir. Deux minarets le surplombent. Sur l’une est écrit « Rien n’est possible sans l’aide de Dieu Ã‚» et sur l’autre « Grâce à Dieu, louange à Dieu, il n’y a de Dieu que Dieu et Dieu est grand Ã‚».

Ce que ressent le visiteur à ce lieux saint est unique : outre le climat de spiritualité et de limpidité qui y prévaut, il y a la beauté du lieu, avec les minarets qui se dressent, les lumières qui se reflètent dans le pavillon orné de miroirs, les colombes qui y ont élu domicile et le survolent, et les fontaines aux flots d’eau créant un beau spectacle dans leur bassins.

Près du lieu saint, il y a le musée du mausolée. Il se compose de deux étages et comprend une collection rare de cadeaux et d’articles précieux, offerts à ce lieu saint, à travers sa longue histoire, dont un exemplaire du saint Coran, daté du deuxième siècle de l’Hégire, et une collection dorée, remontant à diverses périodes.

 

La ville de la science et des savants

 L’évolution effective qu’a connue la ville est due, semble-t-il, à l’intérêt croissant à son égard de la part des nouveaux dirigeants. Ainsi, elle est devenue le centre des grands théologiens et de l’enseignement religieux, avec plus de 60 000 étudiants et chercheurs dans les sciences islamiques et plus de cinquante écoles religieuses. Outre, la « Hawza al Ilmiya Ã‚», on a créé le Centre International des Etudes Islamiques qui accueille près de 10 000 étudiants non iraniens de plus de 90 pays à travers le monde.

Les études en sciences religieuses de cette ville ne se limitent pas aux seuls hommes. Il y a des établissements scientifiques réservés aux femmes, où sont inscrites plus de 15 000 étudiantes en sciences islamiques, de différents niveaux, dont certaines ne sont pas iraniennes.

 

L’école al Faydiyah

Celui qui va à Qom, doit nécessairement visiter l’école Al Faydiyah, considérée comme l’un des plus célèbres établissements scientifiques dans le monde. C’est à partir de cette école qu’a été déclenchée la révolution iranienne. La classe où Khomeiny dispensait ses cours est restée dans son état et attire toujours les visiteurs. Cette école remonte au milieu du 6ème siècle de l’Hégire, et sa partie la plus ancienne est le pavillon du sud.

L’école se compose de 4 pavillons et de deux niveaux. Le rez-de-chaussée, comprend 40 salles, dont la construction remonte à l’ère Al Qadjari. Le second niveau, dispose du même nombre de salles. Cette école est reliée au mausolées de Fatema, par le biais de l’ ancienne esplanade du cimetière. On a construit une mosquée, à la belle architecture, sur la cour de l’école à laquelle on peut descendre par des échelles.

Quant à la partie sud-est de la ville de Qom, elle se distingue par la mosquée Jamkaran, fondée en 393 H. Les habitants de la ville croient qu’elle a été construite sur ordre de l’Imam Al Mahdi, le dernier des 12 Imams des Chiites. Elle reçoit des milliers de visiteurs et pèlerins, qui y accomplissent leur prière. Chaque mardi, elle connaît une affluence maximale, car les gens viennent implorer, suivant leur croyance, l’apparition de l’Imam Al Hojja Al Montadar.

 

Qom, la ville

Lorsque nous arrivâmes à la dernière station de la ville, en face du mausolée de Fatema l’Infaillible, il était 2 h 50. Nous fûmes étonnés de constater que la ville grouillait encore de vie. C’était le dernier jour du Ramadan. Nous ne trouvâmes aucune difficulté à trouver un hébergement, dans une maison transformée pour accueillir les visiteurs. Il semble que la ville est préparée pour accueillir les visiteurs, quelque soit leur nombre. La municipalité de cette ville a réservé la mosquée Aziniyah pour accueillir les visiteurs irakiens gratuitement durant cinq jours. Ces derniers étant les visiteurs les plus nombreux. Cette mosquée est située en face du mausolée de Fatema, dans le quartier Kaderkhan, dont le gros des habitants est constitué d’Irakiens qui avaient été contraints de quitter leur pays durant les années 70 et 80 du siècle dernier. En s’y promenant, on a l’impression d’être en Irak : le parler est irakien et les restaurants offrent des plats irakiens.

En se promenant dans la ville, on constate qu’elle a trois faces. La ville ancienne, aux rues étroites, et aux maisons ornées de décors à l’intérieur, entourant le mausolée de Fatema l’Infaillible. La ville moderne, avec ses grands boulevards, ses constructions en béton armé et ses restaurants et hôtels. La partie la plus récente, est celle construite après la révolution, et suite à l’attention et à l’intérêt qu’elle reçut, étant son berceau véritable. On y trouve des quartiers résidentiels, des supermarchés et des agences des grandes marques internationales.

Ce que l’on remarque surtout dans cette ville, c’est le grand nombre d’étudiants en sciences religieuses et des fokahas marchant dans ses rues avec leurs larges habits et leurs turbans noirs distingués, les désignant comme descendants du Prophète, appelés « les maîtres Ã‚», et ceux aux turbans blancs, qui sont des gens communs. Il y a aussi de nombreuses femmes qui vont visiter le mausolée de Fatema, ou faire leurs achats aux souks, ou faire la prière du vendredi. Celle-ci s’effectue dans la cour du mausolée, où le côté gauche est réservé aux femmes.

Malgré le caractère religieux dominant dans la ville, les femmes jouissent d’un degré suffisant de liberté. On les trouve se promenant en groupe dans les rues de la ville. Il est habituel de voir des femmes sur des motocycles avec leur mari et enfant. Il en est de même pour les femmes des fokahas qui présentent un tableau insolite.

 

La ville de la culture

Qom abrite de nombreuses bibliothèques et établissements culturels, en raison de sa nature. Mais, ce qui attire l’attention dans cette ville, c’est le grand nombre de bibliothèques publiques, très fréquentées ; ainsi que de librairies. Il y a même, de véritables souks du livre ; une sorte de salon du livre permanent. Si la plupart des livres qui y sont exposés sont en persan, on trouve également les ouvrages fondamentaux arabes, la plupart relatifs aux dispositions religieuses, interprétations et croyances.

La plus célèbre de ces bibliothèque est probablement la bibliothèque Ayatu Allah Al Odhma Al Marachi Annajafi, qui emploie 160 personnes, dispose de plus de 2 millions d’ouvrages et manuscrits et est équipée de moyens modernes. Son fondateur y est inhumé à l’entrée, suivant sa recommandation : « Enterrez moi à l’entrée de la bibliothèque pour que les chercheurs en sciences islamiques, puissent passer sur ma tombe Ã‚». Il a été l’un des grands savants religieux et décéda en 1990.

Quant aux maisons d’éditions, elles sont tout aussi nombreuses. Aussi, Qom est-elle la première ville iranienne en édition. Les livres qui y sont édités en diverses langues se caractérisent par leur bas prix et la beauté de leur mise en page. La ville a également divers établissements de certification des ouvrages et des manuscrits, à côté des écoles et des centres d’études.

 

Quelques patrimoines touristiques

L’un des plus importants patrimoines touristique et religieux de la ville, très visité, est, sans doute, Bayt Annour (Maison de lumière). C’est la maison où avait résidé Fatema l’Infaillible jusqu’à sa mort. De même, les visiteurs sont attirés par la maison de l’Imam Khomeiny, située sur la rue Maalam. Il y a aussi la mosquée Al Aadam (la Grande mosquée), à côté du mausolée de Fatema l’Infaillible. Elle est composée de quatre pavillons et de trois grandes salles hautes et bien décorées, avec un grand dôme et au nord une tour portant une belle horloge avec cloches, visible des quatre côtés.

Quant au souk, il est situé au nord et se compose de 20 boutiques au rez-de-chaussée et 12 au second niveau. Autrefois, il était orné de portes et de fenêtres belles ; mais il n’en reste que quelques unes.

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