Nourreddine Saoudi
L'Iran a inscrit le tourisme international tout en haut de son programme national de développement. Le cabinet du Président entend donner la priorité àtoutes les propositions du Conseil suprême du tourisme. C'est ce qu'a affirmé le 29 septembre le premier Vice-président, Mohammad Reza Aref, lors de la célébration de la Journée mondiale du tourisme, qui coïncidait avec la visite du Secrétaire général de l'OMT, Francesco Frangialli.
Dans le cadre national de la politique touristique, le Parlement iranien a annoncé ce jour-làque tous les touristes visitant l'Iran se verraient accorder un visa de sept jours àleur arrivée dans cinq grands aéroports internationaux. Le gouvernement, qui veut renforcer le partenariat public privé dans le domaine du tourisme, a décidé que les tarifs des hôtels seraient fixés par le secteur privé.
Après l'élaboration, avec le concours de l'OMT, de son plan directeur de développement du tourisme, l'Iran se lance actuellement dans un programme, certes ambitieux mais néanmoins réaliste, étalé sur vingt ans, par lequel il vise àcapter 1,5 % du total mondial des arrivées de touristes, au rythme de vingt millions de touristes internationaux par an. Afin d'atteindre cet objectif, le gouvernement a l'intention de multiplier par huit son budget touristique annuel àpartir de 2005. Selon ses prévisions, il investira cinq milliards de dollars des ةtats-Unis dans la restauration et la sauvegarde des monuments historiques ainsi que dans l'infrastructure touristique.
Entre autres activités lors de sa brève visite àTéhéran, le Secrétaire général de l'OMT a été reçu par le Président de la République islamique d'Iran, Said Mohammad Khatami. Parlant de l'action de l'OMT et de son rôle dans le rapprochement des peuples et dans la contribution àla paix du monde, le Président a félicité M. Frangialli en lui disant : " Vous faites du bon travail ".
Le Secrétaire général a affirmé être des plus impressionné par la rapidité des changements sociaux et économiques que l'Iran a connus en peu d'années. Ils y ont créé un climat favorable àune nouvelle expansion de l'activité touristique. Dans le discours qu'il a prononcé avant de quitter le pays, M. Frangialli a dit qu'avec sa croissance àdeux chiffres ces toutes dernières années et avec l'incroyable richesse de son patrimoine culturel, l'Iran serait bientôt un des principaux pays touristiques de l'Asie du Sud et qu'il acquerrait, face àla concurrence mondiale, une solide position de destination du tourisme culturel. |