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Un an après, de nombreux touristes retournent en Thaïlande
30/12/2005

 

KHAO LAK, Thaïlande (AP) - 25/12/2005

Un après le tsunami du 26 décembre 2004, de nombreux touristes qui ont survécu à la catastrophe s'apprêtent à retourner sur place. Pour certains, c'est une manière d'exorciser leurs démons.

 

Karen Ballhausen a perdu son époux avec lequel elle était mariée depuis 43 ans. Le drame l'a tellement traumatisée que la plongeuse aguerrie ne peut plus même plus entrer dans une piscine. Mais cette Allemande de 65 ans, qui habite à Hollenstadt, une petite ville située au sud de Hambourg, envisage pourtant de retourner ce mois-ci à Khao Lak, sur la côte sud-ouest de la Thaïlande, où son mari a disparu l'an dernier.

 

"J'ai besoin de passer du temps à Khao Lak pour faire défiler mes souvenirs de ce qui m'est arrivé, à moi et à mon défunt mari", explique-t-elle. La Thaïlande est devenue "une part importante" de sa vie et elle compte y retourner aussi souvent qu'elle le pourra.

 

Quelque 1.200 survivants ou proches des victimes prévoient de revenir en Thaïlande, après avoir été invités par le gouvernement pour les commémorations marquant le premier anniversaire du tsunami. D'autres s'y rendront de manière privée.

 

Le tsunami a fait au moins 216.000 morts ou disparus dans une douzaine de pays de l'océan Indien. En Thaïlande, une grande part des plus de 5.000 morts étaient des touristes occidentaux.

 

Khao Lak a été la région de Thaïlande la plus frappée par le tsunami. Encore aujourd'hui, on peut voir sur place des bâtiments démolis, ainsi que des vêtements, sacs et chaussures qui jonchent quelque 30 kilomètres de plages.

 

La fréquentation des touristes asiatiques, particulièrement de Hong Kong, de Taïwan et du Japon, a baissé de manière importante. "Les Asiatiques croient qu'il n'est pas propice de visiter des lieux où de nombreuses personnes sont mortes", dit Suwalaï Pinpradab, directeur des services touristiques de Thaïlande pour les trois régions les plus touchées par le tsunami: Phuket, Krabi et Phang Nga.

 

Le nombre de touristes y est passé de 2,9 millions dans la première moitié de l'année dernière à 1,2 million pour la même période cette année, et les gains générés par cette fréquentation sont passés de 49 milliards de bahts (un milliard d'euros) à 15 milliards de bahts (307,8 millions d'euros).

 

Mais d'après M. Suwalaï, la saison d'hiver devrait être bonne. De nombreux hôtels affichent complet, et des vols directs pour Phuket ont repris depuis Tokyo, Sydney, Taïpei, Shanghaï et Vienne. Il faut dire que les responsables du tourisme taïwanais ont lancé d'ambitieuses campagnes de marketing, en proposant de fortes réductions sur les voyages organisés.

 

Aujourd'hui, la côte accueille de nouveaux touristes. "Nous avons choisi de venir ici parce que nous pensions que c'était une bonne idée d'aider l'économie locale après le tsunami", explique Alex Stewart, un Australien de Sydney âgé de 40 ans, qui passe sa lune de miel à Khao Lak avec sa nouvelle épouse, Belinda. "Les chances que cela se produise à nouveau sont très faibles", ajoute cette dernière.

 

Les autorités espèrent que les cérémonies de commémoration contribueront à refermer les plaies de la tragédie et relancer la fréquentation.

 

"Le temps que je passerai à Khao Lak, ce ne sera pas des vacances pour moi", reconnaît Mme Ballhausen, qui a eu besoin de neuf mois de suivi psychologique pour éloigner ses cauchemars. Elle prévoit de visiter le temple bouddhiste où les cendres de son mari sont enterrées, et espère que ce retour sur les lieux permettra de mieux surmonter la tragédie. AP

 

 

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