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Le tourisme a conquis le désert tunisien et fait vivre sa population
06/01/2006

 

NEFTA (AFP) 1/1/06 - Le tourisme a conquis le désert tunisien, où culture de dattiers et élevage de dromadaires ont été reconvertis en produits essentiellement touristiques pour faire vivre la population autour des oasis du Jérid, dans le sud-ouest de la Tunisie.

"La vie est de plus en plus dure dans le sud, heureusement qu'il y a le tourisme", soupire Mohamed Neji, qui compte pourtant parmi les privilégiés de la région avec une centaine de palmiers au coeur de l'oasis de Nefta.

Supervisant ses ouvriers en train de cueillir les derniers régimes de dattes au sommet des palmiers, l'homme se plaint du coût élevé de l'irrigation dans cette région aride et déplore une récolte médiocre cette année à cause de la moisissure des dattes, "qui ont pris un coup de froid".

"Venez assister à la cueillette authentique de Deglet Ennour (doigt de lumière), la meilleure au monde!. Venez Madame. Goûtez au chocolat de l'oasis", s'écrie-t-il, en se précipitant en direction d'un groupe de touristes français arpentant la piste avoisinante en Squads.

Après la séance photos, il les conduit à "Oreiller Rose", une cabane de fortune au coeur de l'oasis servant de buvette, avec au menu: dattes, "Legmi" -jus frais cueilli du tronc du palmier-, et "tabac de genévrier, sans nicotine ni goudron" brûlé dans des pipes de roseau.

Habitué de Djerba et Hammamet, sites balnéaires parmi les plus prisés en Tunisie, Jean-Marie est venu de France avec sa famille pour découvrir le sud.

"J'adore. C'est beaucoup plus sauvage", dit-il en sirotant du Legmi.

Leur guide, "agriculteur de père en fils", est reconverti dans le tourisme après l'abandon des palmiers de ses ancêtres. "Avec le tourisme je gagne mieux ma vie", affirme Ahmed, 32 ans, invitant ses clients à se dépêcher "pour ne pas rater le coucher du soleil sur les dunes".

Non loin, Tahar, 61 ans, penche péniblement pour couper de l'herbe au pied des palmiers pour nourrir son cheval "un pur sang arabe" qui lui sert de "gagne-pain" en tirant une voiture à quatre places louées à l'heure. "Je suis handicapé et je ne reçois aucune aide des autorités", dit-il en montrant une carte d'invalidité.

Descendant d'une tribu de bédouins, il a abandonné la vie nomade pour s'installer dans les faubourgs de la ville de Tozeur, capitale du Jérid, où il peut promener les touristes et envoyer ses enfants à l'école.

A une centaine de kilomètres, en bas des cascades de Chbika et de Tamaghza, oasis des hauteurs balayées par les vents du désert, des nomades sédentarisés comme Tahar, ont installé des échoppes proposant des produits et souvenirs du Sahara: roses de sable, margoum (tapis à poils de chameau), chèche (écharpe), scorpions et serpents.

Les éleveurs de bétail se sont aussi adaptés. Le dromadaire, naguère "vaisseau de désert" a perdu sa fonction pour devenir la vedette du Festival international du Sahara, se déroulant annuellement en décembre à Douz, aux confins du sahara.

Dromadaires et chamelles, animaux prestigieux d'Afrique du Nord élevés autrefois par les nomades pour leur viande, leur lait et leur peau, ne sont plus qu'une attraction touristique: lâchés dans des combats, dressés pour des courses ou utilisés simplement pour la promenade des touristes.

Le sloughi (lévrier du désert), jadis compagnon des nomades, s'est trouvé, lui aussi, une nouvelle vie. Ce chien de chasse à la vue s'exporte maintenant au Proche-Orient, après avoir été apprivoisé par les princes du Golfe, qui pratiquent la chasse dans la région, selon Mohsen, éleveur professionnel de sloughis.

 

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