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Salaalah: la capitale historique de l'encens à Oman
03/03/2006

 

Par Alison Gardner

 

Le vol de Mascate vers le sud confirme vraiment que Oman est un royaume désertique. Le sable et les rochers dominent le paysage sur un millier de kilomètres, jusqu'à l’entrée de Salaalah. Dans le Gouvernorat légendaire de Dhofar près de la frontière avec le Yémen, les vents de mousson – ce visiteur saisonnier rare et beau de cette petite région d'une Péninsule arabe toujours assoiffée – ont donné un agréable aspect verdoyant à Salaalah avec une abondante couverture de couleurs éclatantes d'arbrisseaux et d’arbres fleuris, et des milliers d'oiseaux qui émigrent à travers cette oasis proche de la mer.

 

Salaalah est entourée du côté de la terre par un demi cercle de montagnes et derrière s’étend le vaste désert dénommé « Arrob’ al khali Ã‚» (le quart aride). Il a servi comme une forteresse naturelle durant des milliers d'années. Avec ses ports favorables et ses moussons annuelles froides et renouvelées, elle a attiré des souverains et des négociants pour visiter ses rivages couverts d’arbres de l'Encens ou à s’y installer. Même la Reine de Saba est tombée sous le charme de cette région, dont la richesse dépasse vraiment celle de l'or et elle a envoyé des cadeaux d'encens pour impressionner Salomon! Aujourd'hui,  ce sont les plages au sable fin, l'histoire culturelle, l’archéologie, et la diversité naturelle qui attirent les visiteurs à ce paradis ancien, principalement d'Europe et du Moyen-Orient.

 

Les gigantesques encensoirs  le long des principales chaussées annoncent au visiteur qu’il est arrivé dans la Terre de l'encens, une denrée qui était autrefois plus précieuse pour la Péninsule arabe que le pétrole d’aujourd'hui. Une petite promenade à travers le souk aromatique de la ville révèle  des douzaines de stalles offrant des ingrédients mystérieux prêts à être mélangés pour donner des parfums les plus divers. Baigné dans le parfum caractéristique qui m'a accompagné partout lors de mon séjour dans Salaalah, j'ai choisi des encensoirs en poterie aux couleurs brillantes et de dimensions différentes, ainsi que des paquets d'encens cru grumeleux.

 

Le lendemain, j'ai été à la source de l’encens. Emerveillé à la survie de tels arbres noueux répandus aléatoirement à travers le paysage accidenté, j'ai imaginé combien de siècles ces sèves de l'encens ont été cueillies avec soin. En 2000, les Nations unies ont déclaré la région Patrimoine Universelle de l’UNESCO, pour l'héritage historique unique de son encens.

 

Quand les plages au sable blanc et fin qui entourent la Mer arabe perdent leur attraction, les offres historiques constituent un remplaçant stimulant. Le premier site de la Terre de l'Encens récemment ouvert est le Parc Archéologique (Al Balid) sur la façade maritime de Salaalah. C’est un site archéologique impressionnant sur la première phase de l’Islam, où le gouvernement a construit un musée de dimension internationale d'objets locaux, un magasin de cadeaux, un restaurant et snack, et un jardin botanique de plantes indigènes.

On peut aussi opter pour une aventure archéologique moins organisée, en explorant les ruines fortifiées de Samharam qui date de milliers d'années. Ses articles d'exportation d'encens étaient exportés vers l’Egypte, la Grèce et Rome par les anciens ports au sud de Samharam, qui est aujourd'hui à la zone estuaire du fleuve  et qui attire des douzaines d'espèces d'oiseaux. Ou bien aller en voiture sur près de 45 kilomètres dans les collines fleuries où se trouve la tombe du Prophète Ayyub, qui  est un lieu de pèlerinage; à condition que votre conducteur puisse éviter les troupeaux de chameaux hautains qui dominent la route et la campagne.

A Salaalah, on a un large choix d’hébergement, après Mascate. Cela varie des hôtels cinq étoiles multinationaux, comme le Crown Plazza, d’une superficie de 45 acres, aux villas et appartements de vacances au bord de la mer.

 

La plupart des Omanis parlent anglais et tous les signes sont en anglais. Les visiteurs étrangers sont accueillis comme invités spéciaux.

 

 

(Alison Gardner est journaliste canadienne du voyage et éditrice du magazine « Voyages avec Défi Ã‚», www.travelwithachallenge.com. )

 

 

 

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