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Algérie-dz – 09/4/2006
Le développement du tourisme en Algérie passera aussi par la privatisation de plusieurs infrastructures hôtelières étatiques.
Les quatorze hôtels àprivatiser viennent s’ajouter àceux déjàcédés, àsavoir l’hôtel Zianides de Tlemcen, Le Grand Hôtel d’Oran, Hammam Melouane de Blida, l’Orient de Annaba et El-Hidab de Sétif. Malgré les assurances du ministre quant àla préservation des postes de travail, cette opération de privatisation des hôtels du secteur étatique continue de susciter, dans les rangs des travailleurs du tourisme, des interrogations et des inquiétudes. Les uns se demandent pourquoi privatiser des hôtels pourtant bénéficiaires alors que d’autres voient, en leurs privatisations, « un bradage » au détriment de leurs postes de travail et de leurs droits sociaux.
Le cas des hôtels « Zianides » de Tlemcen, de l’hôtel de hammam Melouane dans la wilaya de Blida, hôtel « Orient » àAnnaba, le « Hidab » àSétif, le Grand Hôtel d’Oran, cédés àdes prix estimés en dessous de leurs valeurs, et qui ne correspondent pas àla réalité du marché », n’a fait qu’accentuer la colère des travailleurs du secteur. En plus de ce fait, la privatisation de ces hôtels « s’est déroulée sans que le partenaire social n’ait pris part àl’opération », signalent des membres de la fédération du tourisme. Bien qu’il ait rassuré sur l’importance primordiale de la participation du partenaire social, dans les négociations avec les futurs acquéreurs, le patron de l’UGTA a préféré replacer le débat au niveau des sections syndicales et de la fédération dès lors que la privatisation n’est pas du ressort de l’UGTA.
Qu’il s’agisse de partenariat ou de privatisation totale, les sections syndicales et fédération du tourisme estiment qu’il n’y a pas lieu de « se précipiter ». Dans ce contexte, les cas des hôtels bénéficiaires sont évoqués. L’hôtel El-Djazaïr, l’Aurassi, le Seybouse, le Cirta, pour ne citer que ces exemples, « font des bénéfices » et garantissent àde nombreuses familles un travail permanent ».
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