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Sud marocain : Le tourisme en attente d'une politique de relance
05/05/2006

 

Le Matin.ma – 29/4/ 2006

La province de Laâyoune dispose de potentialités naturelles féeriques. Des potentialités qui devraient en faire un pôle d'attraction prioritaire. Le climat est clément et ensoleillé toute l'année. La variété des sites littoraux par des plages immenses et vierges et le mariage de l'océan Atlantique avec le désert, sans intermédiaire, l'existence d'océans de dunes de sable étalées sur des centaines de kilomètres, les longues distances des canyons qui vont jusqu'à la frontière avec l'Algérie, les réserves naturelles telles que la lagune de Khnefis à Naila d'une grande valeur environnementale, les sites archéologiques, les fresques et dessins rupestres, les sources d'eau naturelle et sulfureuse en plusieurs point du bord de la mer et à l'intérieur du Sahara, les terrains volcaniques, d'une variété de faune et de flore, l'histoire de l'homme avec ses traditions vestimentaires, gastronomiques et culturelles toutes ces raisons confèrent au Sahara marocain une richesse touristique inestimable, malheureusement non exploitées pour contribuer au développement économique et social, à l'absorption du chômage.

 

Malgré la création de l'association des professionnels du tourisme, du Conseil régional du tourisme - des organismes créés pour motiver les acteurs - la situation demeure dans un stade précaire. Une étude a été faite récemment par l'Agence de promotion et de développement des provinces du Sud concernant les moyens possibles pour la relance du secteur. Mais le vrai travail à effectuer doit émaner, au départ, des responsables concernés localement.

 

S'avère alors nécessaire la tenue d'une réunion élargie à Laâyoune à laquelle sont appelées à participer les potentialités touristiques de la province, l'Agence du Sud, la wilaya, les promoteurs du secteur, les guides, les représentants des Conseils régional et municipal et les élus ainsi que les services concernés, en plus d'un représentant de l'Office national marocain du tourisme et un autre du ministère de tutelle. Les participants doivent débattre des opportunités de la relance et de la politique à appliquer pour réussir celle-ci. Le secteur avait connu une période prospère de 1987 à 1994.

 

Le port de Laâyoune recevait deux fois par semaine au moins des croisières maritimes avec à bord des centaines de touristes allemands en plus des avions charters qui atterrissaient à l'aéroport Hassan 1er, des individuels, des délégations de promoteurs européens, des écrivains spécialisés dans le tourisme saharien et d'aventures, des cinéastes marocains et étrangers. Deux grands films ont été tournés à Laâyoune. Il s'agit de «Ishtar», avec la participation du grand acteur américain Dustin Hoffmann, et de «Il y a bon des blancs», du célèbre metteur en scène italien Marco Feriri.

 

La province avait été, durant cette période, le théâtre du tournage de plusieurs spots publicitaires pour le compte de chaînes de télévision japonaise et française et d'autres sociétés belges, hollandaises et américaines, etc.

 

Des volontés se mobilisent dernièrement pour la relance du secteur avec à leur tête le wali de la région Laâyoune-Boujdour, sachant que le secteur est très prometteur. A côté du secteur de la pêche, celui du tourisme est le seul espoir de relance réelle de l'économie régionale.

 

Des facilités énormes sont accordées pour encourager l'investissement dans l'infrastructure touristique, notamment par les autorités locales. Il faudra parallèlement développer les activités afférentes au secteur, à savoir les sports de mer et de terre, il faut ranimer les moussems, créer des festivals, ranimer le festival du cinéma marocain dans les provinces du Sud, la semaine économique et touristique, créer des festivals concurrents aux autres à l'échelon national, redonner à l'accueil des rallyes aériens et terrestres l'importance qu'il revêtait.

 

Il faut que les professionnels et les acteurs concernés lancent une campagne de promotion vaste et large vers les marches cibles. Il faut aussi s'assurer une large représentativité dans les festivals de tourisme internationaux, dans les séminaires, etc.

 

Avec ses potentialités énormes, le secteur constituera le pilier le plus important pour l'économie locale et nationale

 

 

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