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Des «Trésors enfouis» sortis de mille lieues sous les mers
19/05/2006

 

Le Matin – 13/5/2006

«Egypte. Trésors enfouis»: cette exposition qui s'est ouverte samedi à Berlin avant de rejoindre Paris, fait rejaillir des fonds marins les merveilles artistiques de trois anciennes cités immergées de l'Egypte antique.

Quelque 500 objets, une infime partie des vestiges découverts lors de fouilles archéologiques sous-marines menées depuis 1996 par le Français Franck Goddio et son équipe dans le Golfe d'Aboukir et le port d'Alexandrie, seront présentés pour la première fois au public hors d'Egypte.

La plus grande statue du dieu du Nil et de la fertilité, Hâpi, jamais trouvée en Egypte, vieille d'environ 2300 ans, rivalise avec les sculptures colossales en granit rose, complètes mais brisées, d'un roi et d'une reine de plus de cinq mètres.

Autres témoins de la richesse de cette civilisation marquée par le mélange des cultures: une tête du dieu guérisseur et des morts, Sérapis, des bustes d'Isis et de son fils Harpocrate, des bijoux, des pièces d'or et des céramiques parfois intactes, un sphinx de Nectanebos II et le calendrier astrologique le plus vieux d'Egypte. Un exploit archéologique «qui équivaut à la découverte de Pompéi», estime Gereon Sievernich, le directeur du musée Martin Gropius Bau, où l'exposition a été inaugurée jeudi en présence du président égyptien Hosni Moubarak. Il a fallu des milliers d'heures de plongée pour pouvoir faire la lumière sur les anciennes cités d'Alexandrie, d'Héracleion et de Canope, qui ont sombré peu à peu dans
la Méditerranée en raison de phénomènes sismiques, de crues du Nil ou de grandes marées.

«On a fait des prospections électroniques aussi bien sur le site du Portus Magnus d'Alexandrie qu'en baie d'Aboukir», a expliqué à l'AFP Franck Goddio, président-fondateur de l'Institut européen d'Archéologie sous-marine (IEASM).

Utilisant des techniques de géo-physiques sophistiquées, dont un magnétomètre à résonance magnétique nucléaire développé par le Commissariat français à l'énergie atomique (CEA), l'équipe de Franck Goddio, 58 ans, a réussi à donner «une réalité topographique et même physique» à ces villes englouties restées jusqu'à présent légendaires.

On sait désormais que «le port antique d'Alexandrie s'étend sur
600 ha, que la ville d'Héracleion, découverte à 7 km en mer, s'étend sur plus d'un kilomètre carré et que la partie orientale de Canope, retrouvée sous l'eau, s'étend sur 500 mètres carrés», selon M. Goddio.

Un autre mystère a été percé : Héracleion (en grec) et Thonis (en égyptien) ne font qu'une même et seule ville.
C'est ce que révèlent les inscriptions bilingues en hiéroglyphes et en grec d'une stèle jumelle en granit noir de 18 tonnes et de plus de
6 mètres de hauteur, retrouvée intacte sur le site d'Héracleion.

«Le quartier portuaire d'Alexandrie montre l'intelligence et les connaissances en matière d'ingéniérie et le sens artistique à l'époque», poursuit M. Goddio, se décrivant comme un archéologue sous-marin «fanatique». Cette exposition, qui retrace 1.500 ans d'histoire de l'Egypte antique, de 700 av. J.-C. à 800 ap. J.-C., avec la période des dernières dynasties pharaoniques, des souverains ptoléméens, des Romains, de l'influence chrétienne et du début du règne islamique, sera présentée au Grand Palais à Paris à partir du 8 décembre.

Les ruines mises au jour par une équipe composée d'une vingtaine de plongeurs et d'archéologues, de savants et d'ingénieurs électroniciens, étaient conservées dans différents endroits dans leur pays d'origine avant d'être transportées à bord d'un Airbus vers l'Europe.

A leur retour en Egypte, Frank Goddio «espère qu'elles pourront aussi être rassemblées dans un même lieu pour être montrées au public égyptien».

 

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