Home   

Français        Español           عربي           Deutsch        English     

    Issue 12
    Issue 13
    Issue 14
    Issue 15
    Issue 16
    Issue 17
    Issue 18
    Issue 19
    Issue 20
    Issue 21
    Issue 22
    Issue 23
    Issue 24
    Issue 25
    Issue 26
    Issue 27
    Issue 28
    Issue 29
    Issue 30
    Issue 31
    Issue 32
    Issue 33
    Issue 34
    Issue 35
    Issue 36
    Issue 37
    Issue 38
    Issue 39
    Issue 40
    Issue 41
    Issue 42
    Issue 43
    Issue 44
    Issue 45
    Issue 46
    Issue 47
    Issue 48
    Issue 49
    Issue 50
    Issue 51
    Issue 52
    Issue 53
    Issue 54
    Issue 55
    Issue 56
    Issue 57
    Issue 58
    Issue 59

S’abonner par liste mailing


Ramadan : faible impact sur l’activité hôtelière au Maroc
17/10/2006

 

Les hôtels des grands TO, notamment à Agadir et Marrakech, affichent des taux d’occupation intéressants. Certains établissements baissent les prix pour augmenter le taux d’occupation.

 Ramadan ne constitue apparemment plus une source de crainte pour les hôteliers. Certes, si les touristes marocains préfèrent rester chez eux durant le mois de jeûne, les TO étrangers, en revanche, ont depuis longtemps intégré cette variable dans leurs calculs. «Ramadan n’est plus une surprise pour nos clients, et, cette année, on peut dire qu’il n’y a pratiquement pas d’impact, ou très peu, sur notre activité de manière globale», relève, tout sourire, Marc Thépot, DG d’Accor Maroc.

Mais, précise le responsable d’Accor, il faut distinguer entre les hôtels 5 étoiles, qui font pratiquement le taux de remplissage habituel, et ceux de la chaîne Ibis Moussafir, fréquentés plus par une clientèle marocaine qu’étrangère. Si on devait calculer l’incidence de Ramadan sur l’activité de ces derniers établissements, Marc Thépot estime que la baisse ne dépasserait guère les 4 %, que ce soit en termes d’occupation ou de chiffre d’affaires. Cela est dû essentiellement au manque à gagner des repas de midi et d’autres activités annexes. Mais la plupart des hôtels se rattrapent en organisant des ftours, ajoute-t-il.

De nombreux hôteliers avouent, cependant, que c’est au niveau de la gestion du personnel qu’ils sont appelés à faire des ajustements. En effet, le personnel hôtelier se lève généralement tôt et se couche tard, ce qui n’est pas évident à gérer durant ce mois.

Abdellatif Kabbaj, patron des hôtels Kenzi, estime que, par rapport à l’année dernière, Ramadan n’a pas plus d’impact, sinon que «le personnel est moins souriant et qu’après la rupture du jeûne, il y a une petite tranche horaire où l’on ne trouve pratiquement personne». Un petit détail au sujet duquel les responsables des établissements ne manquent pas de sensibiliser la clientèle.

D’une manière générale, tempère Salaheddine Naciri, directeur des hôtels Atlas Médina et Atlas Marrakech, «c’est le marché qui commande, et pour cette année, c’est un bon Ramadan, même si l’activité reste faible». D’ailleurs, dit-il, «Ramadan n’est plus une affaire purement musulmane puisque, au moment même de la signature des contrats, il est intégré dans les négociations». Ainsi, plusieurs hôtels baissent leurs prix durant cette période pour pouvoir s’assurer un taux de remplissage correct, tandis que d’autres profitent de ce mois pour faire les travaux de rénovation et d’entretien.

Calme plat à Fès et Tanger, Agadir tient bon

Toujours est-il que les touristes étrangers savent, avant de voyager, qu’ils se rendent dans le pays d’accueil en pleine période de Ramadan, et «certains font même ce choix délibérément, soit pour une question de prix, soit tout simplement parce qu’ils n’aiment pas les périodes d’affluence», affirme un agent de voyages.

Chez les professionnels, on tente même d’anticiper et de réfléchir dès aujourd’hui sur l’attitude à adopter durant ce mois où l’activité est au ralenti. Si l’on en croit Marc Thépot, son groupe réfléchit dès à présent sur les mois de Ramadan des années à venir, car ce sera en plein été. «Les journées sont longues et, comme on sait que les touristes ne reportent pas leur voyage en raison de Ramadan, il faudrait dès à présent élaborer une gestion du personnel adaptée à cette période». Il est vrai que cela pose quelques problèmes pour ce qui est des circuits et des visites guidées, mais rien de rédhibitoire.

Pour le cas d’Agadir, la situation est particulière, car la destination est en pleine basse saison. Malgré cela, les hôtels des grandes chaînes adossées à des TO affichent des taux de remplissage honorables : plus de 70 % pour certains. Car, comme le souligne un hôtelier de la ville, c’est en basse saison que l’on reconnaît le bon produit.

A Fès et Tanger, tous les hôteliers vous diront que l’activité est très calme. Exceptés les groupes prévus de longue date, les clients se font rares dans les deux villes.

 

Back to main page

TCPH Ltd
Islamic Tourism
Unit 2B, 2nd Floor
289 Cricklewood Broadway
London NW2 6NX, UK
Tel: +44 (0) 20 8452 5244
Fax: +44 (0) 20 8452 5388
post@islamictourism.com

itmlondon@tcph.org

Back To Top

Copyright © A S Shakiry and TCPH Ltd.


 


View World Tourism Exhibitions

Islamic Tourism Prospects


Founded by Mr. A.S.Shakiry on 2011     -     Published by TCPH, London - U.K
TCPH Ltd
Islamic Tourism
Unit 2B, 2nd Floor
289 Cricklewood Broadway
London NW2 6NX, UK
ÇáÚæÏÉ Åáì ÇáÃÚáì
Copyright © A S Shakiry and TCPH Ltd.
Tel: +44 (0) 20 8452 5244
Fax: +44 (0) 20 8452 5388
post@islamictourism.com