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Iran : Elargissement des lieux saints et disposition à entrer dans les marchés du tourisme mondial
02/11/2004

 

Téhéran – Abdessaheb Shakiry

« Tourisme islamique Ã‚» a reçu une invitation de la part de M. Rassoul Akbari, président de l’établissement de la région de Khorasan qui a en charge l’organisation de la 3ème édition du Salon international de tourisme de Machhad. J’ai profité de cette occasion pour visiter la république islamique d’Iran du 16 au 30 août, après près de 40 ans de ma première visite à ce pays. Avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais citer quelques images et observations qui avaient eu un impact très positif sur moi :

-         il faut souligner que l’Iran est un vaste pays, avec des villes éloignées les unes des autres. En conséquence, chaque ville a son histoire et son héritage qui diffèrent de ceux des autres. Chaque ville a beaucoup de quoi être fière. L’exemple le plus simple qui illustre cela est l’artisanat du tapis : chaque ville se distingue par un genre particulier de tapis, avec des motifs, des couleurs et des modes de tissage spécifiques. Ainsi, on trouve les tapis de Kachin, d’Ispahan, de Tabriz, de Khorasan… etc.

-         il y a plusieurs lieux saints et  mausolées, tels le lieu saint de l’Imam Ali (D.S) à Machhad, les lieux des descendants de « Ahl al Beyt Ã‚» et ceux des saints que Dieu les bénisse tous. Quasiment chaque ville en a des mausolées qui attirent des millions de visiteurs de l’Iran et de l’extérieur.

-         Il y a l’héritage de l’ancienne histoire de l’humanité qui remonte à des empires qui ont gouverné ce pays et une bonne partie de la terre.

-         On y trouve une nature splendide : des montagnes, des forêts, des cascades d’eau fondant les rochers, des plaines, des côtes telles celles sur la Mer Caspienne, sur le Golfe ou sur la Mer Indienne. Ce qui fait plaisir aux visiteurs. J’ai réussi à prendre plus de 350 photos des quelque régions que j’ai pu visiter. Chacune d’elle constitue un sujet  à part. Cependant,  même un million de photos  sont incapables de rendre compte des sites et atouts touristiques de l’Iran.

Après cette introduction, je vais m’arrêter à certaines étapes du programme de ma visite. La première concerne le 3ème Salon international du tourisme de Machhad, organisé chaque année et qui a accueilli cent milles visiteurs environ.

 

Le 3ème Salon international du tourisme de Machhad

Je suis arrivé à l’aéroport de Machhad via Téhéran. Melle Saida Cherifi, la déléguée de l’établissement organisateur (une Iranienne d’origine arabe de la région de Abadan) et une de ses collègues, m’ont accueillies et m’accompagnèrent à l’hôtel Paris  – de cinq étoiles – où j’ai été invité à résider. Le lendemain, Melle Cherifi et son frère Abdel Hussein  m’accompagnèrent au salon où j’ai fait les démarches d’inscription et j’ai  découvert le stand du magazine « Tourisme islamique Ã‚» qui n’avait aucun équipement. Nous avions rapidement cherché à remédier à la situation avec l’aide des Cherifi et de certains opérateurs des autres stands et surtout de l’ingénieur Hussein Zemani. On a pu louer l’équipement et constituer le stand de la revue « Tourisme islamique Ã‚» avec une rapidité et un succès relatifs.

Après l’inauguration, les stands ont pris de belles couleurs, rivalisant en ornement selon les possibilités et les goûts des exposants. Le salon était au niveau  des expositions internationales, non du point de vue de leur dimension, mais du fait de la diversité de ses pavillons, même si le caractère local était dominant. En effet, étaient présents les pays de l’Asie centrale, tels l’Afghanistan, le Kazakhstan et le Kirghizstan, ainsi que les pays du Golfe, tels le Koweït, les EAU, Bahreïn et Arabie Saoudite, et des pays africains tels que la Tanzanie.

Le salon ouvre ses portes de  17 heures jusqu’à 23 heures. Le stand de « Tourisme islamique Ã‚» a accueilli de nombreuses personnalités et des visiteurs assoiffés de connaissances, plus particulièrement des jeunes filles dont l’intérêt et les questions qu’elles ont posé m’ont impressionné. Mme Fariba Hateme Zada de l’institution promotrice du salon  a apporté une grande aide, en organisant notamment la visite à notre stand de nombreux responsables iraniens. Ces derniers ont manifesté un grand intérêt pour notre travail, tels MM. Hassan Rassouli, gouverneur de Khorasan ; Rassoul Akbari, président de l’organisation du tourisme de Khorasan ; Jawaher Zada, directeur des relations publiques dans l’établissement. L’idée de l’édition de « Tourisme islamique Ã‚» en arabe et persan a été débattue. Parallèlement à ce salon, s’était tenu le salon des arts et jeux des enfants. Ce qui a agréablement animé les places et les jardins du salon.

La plupart des exposants  à ce salon sont des sociétés spécialisées dans le transport des visiteurs de l’Iran, des pays du Golfe, du Caucase et de l’Asie centrale. Leurs activités économiques les obligent à mettre en relief leurs capacités dans de telles manifestations.

Il y avait aussi le secteur des hôtels de luxe qui étaient présents avec des stands distingués. Tout cela prouve que la ville de Machhad est la capitale du tourisme religieux en Iran.

Avant de venir à Machhad, j’ai été à la ville de Qom où j’ai visité le mausolée de Mme Ftema al Maasouma (l’infaillible), sœur de Ali Arrida fils de l’Imam Moussa Kadhem fils de l’Imam Jaafar Sadek, fils de l’Imam Baqer, fils de l’Imam Zine El Abidine, fils de l’Imam Hussein, fils de Ali ben Abi Taleb (dieu les bénisse tous). J’ai été impressionné par sa beauté architecturale, l’étendue de ses halls et des esplanades environnants.

 

Le lieu saint de l’Imam Arrida

A Machhad, l’Imam Arrida dispose d’un vaste lieu comprenant un mausolée, la coupole dorée, 21 pavillons, une dizaine d’esplanades, le musée, la bibliothèque, les écoles religieuses, et les mosquées aux alentours gérées par une grande institution indépendante de la dimension d’un grand établissement public. Ce gigantesque et beau édifice est le fruit de 12 siècles d’architecture iranienne islamique. Il est orné par la meilleure variété du Kachin iranien connu sous l’appellation « Kachin  Sanjari Ã‚» et de coupoles  recouvertes d’or.

Ces vastes pavillons et esplanades étendues sur des dizaines de milliers de m² n’ont pas pu contenir le grand nombre de visiteurs. J’ai pu visiter ce lieu saint deux fois. La première, après dix heures du soir, et la deuxième après la prière du « dohr Ã‚» (midi). Mais, je n’ai pas pu atteindre la grille du mausolée du fait du grand nombre de visiteurs qui affluent sur la ville par différentes voies, aérienne et terrestre. Le nombre de ces derniers est estimé à des dizaines de milliers quotidiennement. Le visiteur est tenu de faire des réservations à l’aller, comme au retour.

La principale caractéristique à signaler est le phénomène des jeunes mariés qui viennent y passer leur lune de miel, afin de bénéficier de la bénédiction du lieu et des paysages entourant Machhad et les autre régions de Khorasan.

 

Le musée

Parmi les centres vitaux de ce lieu saint, il y a le musée du mausolée et sa riche bibliothèque dont les rayons étaient encombrés de visiteurs et de chercheurs. J’y ai été bien accueilli et j’ai eu un échange de point de vues sur la coopération pour faire connaître les sites islamiques. Par ailleurs, j’ai offert aux responsables la collection des numéros parus de « Tourisme islamique Ã‚» et quelques ouvrages.

 

La ville de Machhad

Au cours des matinées, je me suis promené dans les marchés entourant le lieu saint, qui rivalisent par leurs offres de marchandises pour attirer les visiteurs afin de satisfaire leurs besoins en lieu de résidence et en nourriture. Un autre jour, j’ai visité une autre région comprenant des marchés modernes regorgeant de produits iraniens. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps pour voir les monuments historiques et les nombreux sites touristiques et de plaisance de Machhad et de sa région qui connaissent une grande affluence.

 

Elargissement des mausolées

Ce qui attire l’attention également, c’est l’activité de construction et d’élargissement des mausolées, des lieux  de visite et des mosquées. Il s’agit de grands projets mobilisant des millions et des créativités artistiques et architecturales. Ce qui suscite des questions : d’où proviennent ses ressources ? S’agit-il de dons des croyants, ou de subventions publiques ? Ces élargissements sont-ils nécessaire ? La réponse à ces questions se révèle lorsqu’on visite ces lieux où l’on constate un afflux continu de la part du peuple iranien et des peuples islamiques voisins ou lointains, au cours des fêtes religieuses ou  des vacances. Malgré, toutes ces extensions, ils n’arrivent pas à contenir ce grand nombre de visiteurs musulmans.

En résumé, il s’agit là d’investissements dans le champs du tourisme religieux qui est garanti. Plusieurs pays investissent et essayent de se créer des marchés touristiques ; mais cela ne réalise pas autant que les investissements dans les lieux de visite et dans les villes religieux.

 

Téhéran

Après mon retour à Téhéran, j’ai visité Shah Abdel Adhim Al Husni, fils de Abdellah, fils de Ali, fils de Hussein, fils de Zayd, fils de El Hassan, fils de Ali ben Abi Taleb (D.S), parmi les grands conférenciers et savants du 3ème siècle de l’Hégire. La splendeur et la grandeur du lieu attirent l’attention du visiteur.

A Téhéran, j’ai visité aussi les marchés de tapis et des autres articles artisanaux d’ornement, dont la richesse et la beauté ne peuvent être décrites par les mots, mais par les photos.

 

La femme iranienne voilée

Parmi les traits caractéristiques qui attirent l’attention du visiteur étranger, notamment Occidental, est la femme iranienne qui porte le voile qu’on voit partout. Plus de 50% du peuple iranien, soit les femmes, sont enveloppées dans ce tissu noir, appelé hijab (voile). Mais, de cette noirceur,  jaillissent des visages  fermes  qui mettent en relief leur caractères d’être humains dans tous les domaines de la vie actuelle en toute confiance et croyance. La femme iranienne s‘est abstenue à montrer sans limites les traits de sa beauté qui  accaparaient entièrement ses capacités intellectuelles, scientifiques et son temps. On peut se demander où ont été orientées ses capacités dans les communautés  féminines iraniennes ? Elles ne sont plus cachées. Je les ai vues de mes propres yeux : ces capacités se sont épanouies et ont rayonné dans la pensée, le travail et dans l’ensemble des activités. Ainsi, la femme iranienne  est devenue la concurrente de l’homme dans tous les domaines. C’est le propre de l’être humain qui cherche toujours à se distinguer.

La vue de la femme iranienne voilée a provoqué en moi un changement. Si auparavant, je baissais la tête devant une femme voilée, je suis désormais amené à discuter avec elle d’égal à égal, puisque celle-ci a pu s’imposer à son environnement et au niveau des responsabilités qu’elle a acquises. On la trouve dans des postes de directrices de sociétés, de femmes d’affaires, travaillant dans tous les domaines d’activité économique. Cela, outre  les travaux domestique et d’éducation des générations futures. Cela ne veut absolument pas dire qu’elle a renoncé à sa beauté  dans l’environnement féminin et familial. La preuve en est donnée par les marchés iraniens regorgeant de commerces de bijoux, d’habillement qui suivent la mode à travers le monde. La femme voilée iranienne a donc donné à chaque chose sa part.

L’encouragement de la femme iranienne à intégrer le domaine des affaires, ce que j’ai constaté après 40 années, est un facteur positif au moment où  l’Iran prépare l’infrastructure – notamment  le réseau routier et ferroviaire, les hôtels et autres nécessités du voyage et de résidence – pour entrer avec force aux marchés du tourisme mondial.

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