Pour la promotion du tourisme oasien au sud du Maroc
30/01/2007

  FMDT.ma - 22 jan 2007

Avec un concept inédit, une musique originale et authentique qui n’a d’égal que le paysage féerique des dunes de Merzouga, sublimes dans leur nudité, le festival des Musiques du Désert dans sa quatrième édition se tiendra du 24 au 26 mai à Errachidia, sous le signe « pour le développement du tourisme dans les oasis » a annoncé le président de l’association des Musiques du Désert, M.Mohammed Aourid lors d’une conférence de presse tenue au somptueux monument Hri Souani le vendredi 18-01-2007.

Deux nouveautés pour cette édition, primo, un directeur artistique qui affiche déjà ses ambitions du faire du festival une rencontre annuelle pour clientèle ciblée en doublant la capacité d’accueil actuel afin de le rendre pérenne et surtout d’articuler festival et développement durable du Tafilalet et secondo, l’implication directe dans cet évènement du CRI ( Centre Régional d’Investissement) et du CRT ( Conseil Régional du Tourisme). Le premier pour saisir les opportunités offertes par le festival afin de promouvoir l’espace, Tafilalet, pour le rendre plus attractif et contribuer ainsi à son développement socioculturel, le deuxième pour intégrer le tourisme des oasis dans une vision stratégique de développement du tourisme dans la région.

Même si franchement, on ne voit pas comment en l’absence d’un PDRT (Programme de Développement Régional Touristique) annoncé dans le contrat-programme de la vision 2010, attendu depuis 2002 à Meknès et toujours en souffrance !

Quelle plus-value de ces deux institutions –CRI et CRT- pour un festival qui a déjà acquis une renommée internationale en passant à sa vitesse de croisière ? La quatrième édition nous le montrera.

Notons que pour la région de Tafilalet, située au sud du Maroc. Tout en originalité, cet événement artistique international avait offert, lors des précédentes éditions, des musiques authentiques en créant une programmation associant rythmes forts, instruments aux, sons purs et voix d’une grande rareté. Des artistes algériens, maliens, nigériens, tunisiens, français et marocains se sont produits sur des scènes plantées au milieu du désert.

On retrouvera les sites magnifiques de Rissani, Erfoud, Ksar Al Fida, Merzouga dans la quatrième édition.

Selon le directeur artistique du festival, Les festivaliers pourront également, pendant toute la durée de l’événement, visiter la région , rencontrer ses habitants et découvrir la culture de Tafilelt.

Le souvenir des tristes événements du 26 mai 2006 en plein festival , des inondations dévastatrices, des victimes, des sinistrés mais aussi de cet élan de solidarité de tous les habitants de la région de Meknès-Tafilalet et du Maroc a plané sur la conférence. Ceux qui savent apprécier la musique d’un Othmane Bali, artisan « d’une connivence heureuse entre le rationnel et le spirituel », qui s’émeuvent encore devant la majesté et la beauté sublime du désert, ne peuvent rester insensibles aux malheurs de leurs concitoyens.