Latinanews -le 1/2/ 2007
Sur le plan mondial, avec 842 millions d'arrivées et une croissance de 4,5 %, 2006 a dépassé les attentes. Le secteur du tourisme continuant àjouir de résultats supérieurs àla moyenne, il a connu une nouvelle année record. Les chiffres les plus récents du Baromètre OMT du tourisme mondial semblent indiquer que 2007 consolidera ces résultats et sera la quatrième année de croissance soutenue.
Les résultats de l'Amérique centrale (6,1 %) et de l'Amérique du Sud (7,2 %) montrent que l'Amérique latine est en passe de consolider les résultats positifs des années récentes. Le Chili, la Colombie, le Guatemala, le Paraguay et le Pérou ont tous enregistré une croissance àdeux chiffres.
« En dépit des risques de baisse d'activité auxquels était exposé le tourisme mondial il y a douze mois, notamment àcause du terrorisme, de l'alerte sanitaire due àla grippe aviaire et de la hausse des prix du pétrole, 2006 a été une nouvelle année de bonne croissance excédant le taux de 4,1 % prévu sur le long terme, grâce àune des plus longues périodes d'expansion économique soutenu », d'après le Secrétaire général de l'OMT, Francesco Frangialli.
Une des caractéristiques de 2006 a été la persistance des résultats positifs des destinations émergentes, ce qui souligne les liens entre tourisme et progrès économique. Au nombre des secteurs les plus dynamiques, le tourisme a un rôle essentiel àjouer parmi les instruments de lutte contre la pauvreté, ce qui en fait un des principaux outils de développement durable.
«En intégrant le tourisme durable dans le programme international de développement, notre secteur peut contribuer fortement àla progression sur la voie de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement avec un type de croissance plus modéré, plus solide et plus responsable. Il y a trois ans, le tourisme franchissait la barre des 800 millions d'arrivées internationales et entrait ainsi dans une nouvelle phase historique : sa croissance a été de plus de 20 % depuis lors. Le tourisme continue àse transformer sous la pression de son environnement. Dorénavant, il nous incombe de faire en sorte que cette nouvelle phase de croissance se caractérise par davantage d'économies d'énergie et de ressources naturelles, par une activité plus durable et, enfin, plus conforme àl'esprit de solidarité », a dit M. Frangialli. |