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Les hôteliers français décidés à décrocher une cinquième étoile
06/03/2007

 

AFP – 02/03/2006

Première destination touristique mondiale, la France est à la traîne en matière de classement hôtelier, jugé désuet, et pourrait à terme se doter d'un label 5 étoiles pour ses établissements de luxe, à l'instar des pays concurrents qui se livrent à une surenchère.

 

Si ce constat des professionnels du secteur est quasi unanime, le dépoussiérage des étoiles, entamé en novembre dans le cadre de groupes de travail réunis au ministère du Tourisme, a été suspendu en attendant l'élection présidentielle.

 

"La réforme n'aboutira pas avant les élections mais tout le travail préparatoire aura été fait, permettant au futur gouvernement une prise de décision rapide", fait-on valoir au ministère délégué du Tourisme. Cette tâche délicate reviendra désormais au successeur de Léon Bertrand.

 

Trois réunions, qui ont rassemblé syndicats patronaux, agences de voyage et représentants de l'Etat, ont permis de dégager un premier consensus: la France, qui s'autolimite à une catégorie "4 étoiles luxe", devrait la troquer contre un "5 étoiles".

 

"Nos clients étrangers sont déboussolés", fulmine Michel Jauslin, PDG de l'hôtel Park Hyatt, place Vendôme. "A Tokyo, Buenos Aires ou New York, nos hôtels affichent tous cinq étoiles, alors qu'à Paris, on est classé quatre étoiles!".

 

Ajoutant à la confusion, certains pays émergents comme le Maroc, la Turquie ou l'Egypte connaissent une prolifération d'hôtels 4 ou 5 étoiles, qui ne correspondent guère aux normes occidentales. A Dubaï, nouvelle destination très prisée, l'hôtel Burj Al Arab est allé jusqu'à s'autoproclamer "7 étoiles".

 

"Le classement hôtelier français est totalement dépassé et n'a pas été revu depuis 20 ans, alors que la majorité des pays européens a des normes plus récentes", commente Christine Pujol, chargée de mission de l'UMIH, premier syndicat patronal.

 

Le classement en vigueur remonte en effet à 1986: les étoiles (catégorie O à 4 luxe) sont attribuées par les préfets, sur la base de normes quantitatives (superficie, équipements sanitaires, téléphone, ascenseur...), qui ne tiennent guère compte de la qualité de l'accueil ou de la propreté.

 

"Il faut un classement plus lisible, qui corresponde aux attentes des clients en intégrant des critères de qualité, et des contrôles réguliers, au maximum tous les cinq ans", estime Michelle Lepoutre, présidente de la commission juridique du Synhorcat, l'autre grande organisation patronale.

 

"Les trois-quarts des clients d'hôtels disent se fier aux étoiles mais ils sont conscients qu'elles ne garantissent ni un niveau de prestation ni un prix", explique Mark Watkins, président du cabinet d'études Coach Omnium.

 

Dans la même catégorie, "les prix peuvent varier du simple au triple: pour les deux étoiles à Paris, on peut trouver des chambres entre 60 et 160 euros".

 

Et il y a parfois des malentendus, poursuit-il: "Les clients pensent qu'une étoile, cela se mérite. Or, selon les normes hôtelières, il suffit de respecter tout simplement les superficies et un minimum d'équipements".

 

Pour compléter le classement purement administratif, le label Hotelcert mise sur des critères de qualité: ainsi, pour un 3 étoiles, le client a droit à des serviettes en tissu lors des repas et à un journal pour son petit déjeuner, et il doit pouvoir connecter son ordinateur dans la chambre.

 

Si 342 hôtels, surtout en province, affichent désormais ce certificat créé en 2002 par l'organisme privé Afaq Afnor, il reste encore inconnu par le grand public, confronté déjà à un maquis de 150 labels hôteliers en France.

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