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Bouracay, l’île des heureux
02/11/2004

 

Bouracay- Dominick Merle

La petite île Bouracay est introuvable sur la carte. Mais, les touristes des pays asiatiques limitrophes commencent à y affluer. Les responsables sont certains que les touristes européens et américains vont suivre.

Les problèmes sont nombreux, certes, les Philippines sont dans une position où ils n’ont pas beaucoup de choix : doivent-ils faire la promotion du tourisme, avec le risque que ce petit paradis se transforme en une terre commerciale suite à l’augmentation des visiteurs ? Ou bien, doivent-ils la cacher le plus longtemps possible ? C’est un choix difficile, si on prend en compte la fragilité économique du pays.

Le point d’attraction dans cette zone est la plage blanche qui s’étend sur 4 km, appelée par les autochtones « la longue plage Ã‚». Elle est située sur la côte ouest entre les villages Angol et Blabag. Pour les Philippins, il s’agit là de la plus belle plage du monde. Les habitants de Bali, Hawaï et Floride vont peut-être contester cela. Si exagération il y a, elle est toute relative, car cette plage a de quoi rivaliser avec les plages citées.

Le sable blanc qu’on sent comme une poudre fine est doux et brillant. De loin, on dirait qu’il est artificiel. L’eau chaude à la surface dans la mer Solo a trois couleurs : le bleu, le transparent et le blanc éclatant. Aux alentour de la plage, on trouve les palmiers pendants et agréablement agencés. On dirait qu’un décorateur de Hollywood les a disposé sur scène.

Il y a plus 200 stations sur la côte de Bouracay, allant des résidences aux hôtels de luxe. Les choses ont beaucoup évolué : il y a 20 ans, avant la venue des touristes, il n’y avait pas d’électricité.

Grosso modo, l’île prend la forme d’un haltère (deux têtes rondes reliées), étendu sur 7 km de long et avec une largeur d’un km dans certaines zones. Située à 345 km de Manille, cette île n’a pas un accès facile. Mais, en fin de compte, tout ce qui est intéressant n’est pas aisément accessible.

Il y a des vols quotidien de Manille aux deux aéroports les plus proches : Kalibo et  Caticlan. Nous avons pris le vol de Kalibo qui a duré une heure. De Kalibo, on s’était dirigé par bus vers Bouracay en une heure et demi de route. Puis, nous avons pris le bateau qui nous amena à destination après 20 mn. En raison de la marée haute, nous avions dû nous mouiller jusqu’à la cuisse pour prendre le bateau. Nous conseillons aux visiteurs de ne pas porter beaucoup de bagages et de mettre des sandales à un dollar.

Nous avions résidé à Jony’s Beach Resort, qui est un hôtel moyen, situé sur une partie calme de la plage. Je dis calme, car Bouracay a sa part de bars et de dancings. Sur la corniche, on trouve des restaurants offrants la gastronomie japonaise, chinoise, italienne, indienne, espagnole, française, allemande, coréenne, mexicaine et philippine.

La plage étant petite, on peut aller à pied n’importe où. Facile à dire, mais pas aisé à exécuter. Car, si les bus ne sont pas autorisés sur la petite plage, les « pedycabs Ã‚» (sortes de motos) le sont. Ces moyens de transports sont nombreux, provoquant des embouteillages et beaucoup de bruit. Il ne s’agit pas du « paradis perdu Ã‚», mais cela est capable de ternir l’image de cette plage idéale.

Les Japonais sont les premiers touristes à visiter cette île au début des années 80. Alors, la population était de 5000 habitants seulement. Actuellement, l’île reçoit près de 400 000 touristes annuellement et la population a dépassé 13 000 habitants. Les Coréens sont au premier rang des touristes, car ils considèrent cette île comme le lieu préféré pour passer leur lune de miel.

Si la plage est le premier centre d’intérêt des touristes, il y a d’autres attractions tels, la navigation maritime, la planche à voile, la plongée sous marine, l’équitation, le golf, les randonnées en montagnes à bicyclette. Le nord et le sud de l’île sont montagneux et s’apprêtent aux randonnées. Le dense réseau routier traverse les forêts équatoriales et relient les petits villages.

Les prix du logement varient de 15 à 150 dollars. La meilleure saison du point de vue climatique se situe entre novembre et avril. La période des pluies s’étend généralement de mai à octobre. Avec un peut de chance, on peut bénéficier d’un climat agréable à un prix bas. Mais, il y a un risque de subir 3 jours de pluies abondantes.

Il y a plus de 7 000 îles dans l’archipel des Philippines, la plupart ne sont pas habitées. Mais, la petite île  Baracay a tous les atouts pour être le principal centre d’attraction du pays, et peut-être aura-t-elle une place dans  la carte du tourisme mondial.

J’ai passé mes deux derniers jours à Manille que je n’ai pas revu depuis plus de 20 ans, lorsque Marcos était président. La capitale s’est élargie et sa population dépasse 12 millions d’habitants. Malheureusement, il semble qu’elle a perdu sa beauté d’antan.

L’embouteillage est à son comble. Il est dû principalement aux comportements irresponsables des chauffeurs de bus et de « pedycabs Ã‚» qui changent de direction de manière anarchique ne tenant nullement compte du code de la route. La pollution et les bruits y sont également à des niveaux très élevés. Les jeeps laissées par les Américains après la seconde guerre mondiale ont été transformées et utilisées pour le transport ; mais leur état laisse à désirer.

Quant aux hôtels, celui de Manille qui était le meilleur de toute l’Asie et que le général Douglas Mac Arthur avait considéré comme sa maison, il est dans un état de délabrement et semble très ancien. Sa vue, m’a rappelé Gloria Swanson dans son film « la corniche du crépuscule Ã‚».

Les responsables du tourisme affirment que les choses sont en voie d’amélioration aux Philippines et qu’il y a une classe moyenne émergente. Si c’est le cas, celle-ci n’est pas visible. En ce qui me concerne, il y a encore un  grand écart encore ceux qui possèdent des biens et ceux qui n’ont rien. « C’est une question de temps Ã‚», comme m’a indiqué tout ému un responsable.

Ce qui est cependant positif, c’est que la police de Manille est proche des gens, ou du moins des touristes. Plus que ce que j’avais constaté lors de ma première visite. Un soir, j’avais pris un chemin différent pour rentrer à mon hôtel  et je m’étais perdu. Un policier de la circulation avait remarqué cela et a laissé son poste pour me venir en aide. Dans Manille des temps anciens, la police  était trempée jusqu’au cou dans la débauche et ne s’intéressait pas à quelqu’un qui s’est perdu.

La plus grande exportation de ce pays concerne sa population. Les hommes et les femmes vont à l’étranger pour exercer des travaux simples ou des travaux domestiques. J’ai appris que des médecins  exercent désormais comme infirmiers, car ils perçoivent ainsi des revenus plus importants.

Toutefois, quelque soit le rang social des gens, ils ont le sourire typiquement philippin qui révèle une force cachée. Pourquoi sont-ils heureux ? Qu’est-ce qui les distingue de leurs voisins qui sont plus riches qu’eux au Japon, en Chine, en Corée et dans d’autres pays asiatiques ?

Peut-être parce que chacun d’eux réside dans sa Bouracay privée.

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