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La compagnie aérienne russe Aeroflot va annoncer qu'elle renonce à tenter d'acheter sa consoeur italienne en difficulté Alitalia, a annoncé samedi 23/6 un haut responsable d'Aeroflot, cité par l'agence Interfax.
Dans les prochains jours, "le directeur général exécutif d'Aeroflot informera le ministère italien de l'Economie et des Finances du refus" de faire une offre sur la part du capital de la compagnie italienne appartenant à l'Etat italien, a déclaré ce responsable.
Les actionnaires d'Aeroflot, détenue à hauteur de 51% par l'Etat russe et qui avait déposé un dossier de candidature auprès du ministère italien de l'Economie et des Finances, se sont réunis pour leur assemblée annuelle samedi 23/6 à Moscou.
L'Etat italien prévoit de céder sa part de 49,9% dans Alitalia, qui a par ailleurs annoncé récemment une perte nette de 626 millions d'euros en 2006.
Le gouvernement italien, qui cherche à privatiser la compagnie aérienne nationale, voudrait que les offres d'achat portent sur au moins 39,9% du capital, ce qui obligerait ensuite l'acheteur à faire une offre sur l'ensemble du capital d'Alitalia.
Avec le retrait d'Aeroflot, ne resteraient en lice qu'AP Holding, du patron de la compagnie aérienne privée italienne Air One, Carlo Toto, et le fonds de pension américain Matlin Patterson Global Advisers (MPG), revenu il y a peu dans la course, mais dont la volonté réelle de déposer une offre ferme est mise en doute.
La date limite du dépôt des offres fermes a été repoussée jeudi du 2 au 12 juillet par le ministère de l'Economie et des Finances qui peine à mener à bien cette privatisation.
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