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Sud Quotidien/ 4-7- 2007Malgré son potentiel inestimable (55 établissements hôteliers, un parc, une diversité culturelle à nulle autre pareille), le tourisme bat de l'aile dans la région de Tambacounda.De l'avis d'experts, entre autres raisons pouvant expliquer cela, figure en bonne place la mauvaise qualité de service. Le Fonds de développement de l'enseignement technique et de la formation professionnelle (FONDEF), paraphe une convention avec le syndicat d'initiative pour renforcer les capacités du personnel.La situation dans laquelle baigne le tourisme dans la région de Tambacounda n'est pas rose, du moins si l'on en croit les responsables du syndicat d'initiative ayant bouclé une tournée dans la région, en compagnie d'une imposante délégation du fondef (Fonds de développement de l'enseignement technique et de la formation professionnelle (FONDEF) conduite par son responsable développement de programmes.En effet, selon les statistiques du service régional du tourisme, avec près de 1300 lits, le taux d'occupation est de l'ordre de 12.3%, soit moins que la moitié de la moyenne nationale oscillant autour de 34.6%. « C'est surtout la mauvaise qualité des prestations qui constitue le problème principal même s'il faut y ajouter d'autres problèmes liés à l'investissement », explique Mamadou Signaté, le président du syndicat d'initiative de Tambacounda. D'autres acteurs mettront sur la table la récurrente problématique de l'enclavement de la région.Pourtant, tourisme cynégétique, écotourisme, ou encore tourisme de découverte, tout y est et les potentialités de la région en la matière sont inestimables avec la présence du parc national du niokolo koba, les chutes de Dindefello, le festival des ethnies minoritaires de Bandafassy par exemple sans oublier l'aéroport de Tambacounda obéissant aux normes requises.C'est pourquoi les acteurs du tourisme sont unanimes à reconnaître que pour donner un coup de fouet au secteur et obéir aux normes standard de la CEDEAO, il faut un vaste programme de formation du personnel officiant dans les établissements hôteliers de la place. Le fondef arrive ainsi et paraphe une convention avec le syndicat d'initiative pour la formation de quelque 290 agents, cuisiniers, valets de chambres, réceptionnistes, maîtres d'hôtels, gérants et directeurs d'établissements, et la structure prendra en charge les 75% du coût de la formation.Une « aubaine », soulignera Mr Signaté qui promet de « remuer ciel et terre » pour capter la clientèle internationale avant de s'en ouvrir aux organismes financiers afin qu'ils investissent à Tambacounda. Un plan d'action pour la relance du tourisme à Tambacounda est adopté par les professionnels du secteur pendant que les populations, elles, déplorent la « non-fréquentation de la région par le ministre sortant du Tourisme ».
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