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La Tribune.fr 09-08-07
Le groupe de tourisme allemand TUI a publié ce jeudi un bénéfice net en hausse de 93% au deuxième trimestre, à 56 millions d'euros. Mais le bénéfice d'exploitation enregistre pour sa part un fort repli.
Après une lourde perte lors des trois premiers mois de l'année, TUI a renoué avec les bénéfices au deuxième trimestre. Le groupe allemand a ainsi enregistré un bénéfice net de 56 millions d'euros, en hausse de 93% sur un an. Les analystes interrogés par l'agence Reuters tablaient sur une perte de 10 millions d'euros. Cependant, cette bonne performance est essentiellement le résultat d'un effet positif d'imposition.
Le bénéfice d'exploitation (Ebita) est en effet en chute libre: -87% à 18 millions d'euros en raison d'un tassement des réservations de tourisme, de la dépréciation du dollar et de moindres taux de remplissage. Les analystes attendaient en moyenne un gain de 74 millions d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe s'établit pour sa part à 5,19 milliards d'euros, en baisse de 2% mais conforme aux prévisions.
Par branche, la division tourisme a vu son chiffre d'affaires reculer de 0,1% au premier semestre à 3,6 milliards d'euros malgré une progression du nombre de ses clients. Le bénéfice d'exploitation s'élève de 48 millions d'euros, en repli de 66,9% sur un an. Le groupe souffre notamment de la sévère concurrence dans les îles britanniques. La division de transport maritime fait encore moins bien avec un recul du chiffre d'affaires de 4,2% à 1,5 milliard, en raison de prix en baisse dans le fret maritime. Ces difficultés se traduisent par une perte de 15 millions d'euros au niveau de l'exploitation.
La direction de TUI s'attend à un deuxième semestre nettement plus favorable, avec des réservations et des taux de remplissage plus élevés. Elle ne donne cependant aucune prévision chiffrée. Jusqu'à présent, le groupe mise officiellement sur des chiffre d'affaires de 15 milliards d'euros dans le tourisme et de 7 milliards d'euros dans le transport maritime, des objectifs jugés trop optimistes par les analystes.
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