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Le Figaro - 28 août 2007
La fréquentation touristique a été largement satisfaisante, malgré des disparités fortes entre les régions, selon le secrétaire d'Etat au Tourisme, Luc Châtel.
La météo n'aura finalement pas gâché le moral des professionnels du tourisme. Cette année, la fréquentation a même augmenté de 3.7%, selon Luc Châtel. Le secrétaire d'Etat chargé de la Consommation et du Tourisme a cependant souligné des divergences entre régions. Ainsi le "littoral aquitain et le Nord sont en recul et la montagne a souffert", a-t-il déclaré. Mais si les touristes ont boudé les régions les plus pluvieuses, ils se sont massivement dirigés dans le sud de la France, et notamment en Côte d'Azur. Un transfert des estivants qui a permis de maintenir les recettes globales du secteur. La "bonne surprise du retour des Américains (+5%) et de l'augmentation des Japonais (+3%)", d'après Luc Châtel, a maintenu à la hausse les réservations. Premières destinations des étrangers : Paris et l'Ile-de-France, qui pèsent pour 20% des recettes du tourisme national. En effet, le tourisme urbain a tiré la tendance à la hausse.
La capitale brille toujours. Sous le soleil ou sous la pluie, Paris sera toujours Paris. Trois villes ont particulièrement profité de ce tourisme culturel : Paris, Bordeaux et Strasbourg. Bordeaux pour son inscription au patrimoine mondial de l'Unesco, et Strasbourg en raison de la ligne du TGV Est. Quant à la capitale, elle devrait réaliser une "très bonne année", selon l'Office du tourisme parisien. Ce dernier mise sur une hausse de 2% des arrivées (15.6 millions) et de 3.5% des nuitées hôtelières (35.1 millions) pour 2007. "Le mois de juillet est jugé meilleur ou bien meilleur qu'en 2006" d'après un sondage réalisé par l'Office auprès des acteurs du tourisme. Un jugement qui contraste avec le rapport d'Odit (Observation, développement et ingénierie touristique). Son bilan est plutôt morose, malgré un mois d'août perçu comme meilleur que juillet, "notamment sur la Côte Atlantique", souligne le rapport. Cette saison en demi-teinte serait équivalente à celle de 2006, "qui avait été jugé plutôt moyenne."
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