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L'Irak aimerait relancer le tourisme et restaurer son patrimoine
04/09/2007

 

 

DOUBAÏ (Reuters) - 30/08/2007

Ses sites antiques ont peut-être été endommagés et pillés, ses hôtels bombardés, l'Irak reste un pays intéressant à visiter, estime le directeur de la Commission tourisme irakienne, Mahmoud al Yakouki.

 

Si, dans une bonne partie du pays, les violences continuent de tenir à distance les visiteurs potentiels, plus de 570.000 personnes se sont rendues l'an dernier dans les sanctuaires chiites du sud de l'Irak, qui est relativement stable en regard du reste du pays, a-t-il fait remarquer, en disant son espoir de voir ce chiffre augmenter à l'avenir.

 

"Nos efforts les plus importants, actuellement, c'est le tourisme religieux, notamment à Kerbala et Nadjaf où se trouvent les lieux saints, car ces zones-là sont sûres", a-t-il dit à Reuters.

 

"Tous les jours, 1.500 pèlerins visitent ces sites, essentiellement des Iraniens, mais aussi des musulmans venant de Bahreïn et d'autres pays (...). Nous allons faire passer ce chiffre à 2.500 par jour, j'espère après le Ramadan. Avant la guerre, l'Irak recevait 8.000 pèlerins par jour", note-t-il.

 

Des employés de la Commission tourisme, créée en 1956, vont chercher les groupes de touristes à la frontière et les conduisent à leurs hôtels. Mais depuis l'invasion de 2003, les fêtes religieuses chiites ont été à plusieurs reprises la cible d'attentats. Les autorités ont dû évacuer des pèlerins de Kerbala, mardi, après la mort de 52 personnes dans des affrontements.

 

La Commission tourisme espère néanmoins toujours attirer les investisseurs, lors d'une conférence économique sur l'Irak à Doubaï, afin qu'ils contribuent à la construction ou la restauration d'hôtels dans les villes de Nadjaf et de Bassorah dans le sud de l'Irak, ainsi qu'au bord de la voie d'eau du Chatt el Arabe, qui sert de frontière avec l'Iran, pays chiite d'où viennent de nombreux pèlerins.

 

Les attributions de Yakouki couvrent essentiellement le centre de l'Irak, sunnite, qui est déchiré par les combats depuis l'invasion, ainsi que le Sud chiite, mais pas la région semi-autonome kurde dans le nord de l'Irak.

 

Dirigé par le gouvernement régional kurde, le Nord a en grande partie échappé aux violences depuis le renversement du régime de Saddam Hussein. Il encourage d'ores et déjà le tourisme, en ciblant ses campagnes sur les Arabes du Golfe, attirés par les retraites montagneuses qui leur offrent un havre de repos loin du désert.

 

Yakouki, lui, n'a pas le travail aussi facile que les Kurdes. Rares sont les compagnies aériennes qui assurent des liaisons avec l'Irak, dont la population elle-même, sans parler des étrangers qui y vivent, a souvent trop peur de sortir pour aller se distraire.

 

"Nous disposons de 10.000 sites archéologiques en Irak. Ils ont été pillés et endommagés après la guerre, et maintenant, nous nous efforçons de les restaurer, mais cela demande beaucoup de travail", déclare Yakouki.

 

"Le musée national irakien a rouvert mais, en termes de visiteurs, les violences n'aident pas", continue-t-il.

 

L'Irak n'a jamais été une destination populaire de vacances, mais plusieurs grandes civilisations - Sumer, l'Assyrie, Babylone - se sont épanouies dans l'Antiquité sur son territoire. La capitale Bagdad, elle, compte des musées, des palais et des sanctuaires.

 

Naguère, des restaurants de poissons bordaient les rives du Tigre, qui traverse la capitale, et Bassorah était connue comme la "Venise de l'Orient".

 

"Tout a été endommagé, à Mossoul, Bassorah, Hilla et Tikrit. Nous avons des hôtels qui appartiennent à la Commission et ont été endommagés", note Yakouki. "Tikrit et Mossoul sont des foyers de tension, aussi ne pouvons-nous pas commencer à restaurer les infrastructures touristiques de ces secteurs. Nous nous concentrons sur le Sud, parce qu'il est relativement sûr."

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