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Maurice : le golf pour booster le tourisme
25/12/2007

 

L'express.mu /18-12-2007Pratiqué depuis plus d’un siècle à Maurice, le golf est devenu un des atouts du tourisme. Pour preuve, le nombre de terrains de golf n’a cessé d’augmenter parallèlement à l’essor touristique. Représentent-ils une plus-value appréciable pour le secteur touristique ? Meilleure destination pour l’Afrique et l’océan Indien. Maurice s’est affirmée comme une de ces destinations internationales prisées par les golfeurs. Il n’y a qu’à voir le nombre de terrains de golf dans l’île. Avec le développement touristique, les hôtels ont ajouté les golfs à la panoplie de services et loisirs. «Les golfs à Maurice sont attachés à des hôtels, exceptions faites du Gymkhana et de Tamarina, note d’emblée Sébastien Pilot, Assistant Golf Director au Belle-Mare Plage Resort, et ils apportent un certain prestige à l’hôtel.» Il faut dire que la clientèle touristique dans les grands hôtels apprécie ce sport qui sied à une certaine catégorie sociale. Mais au final, n’y a-t-il pas trop de terrains de golf sur l’île ? Reçoit-on autant de golfeurs ? Du côté de la Mauritius Tourism Promotion Authority (MTPA), les données sont en cours de compilation. Les touristes qui logent dans des hôtels offrant la possibilité de jouer ou de s’initier au golf se laissent volontiers tenter. Les touristes en vacances dans ce type d’établissement hôtelier ne sont pas tous des mordus du golf. Une part de la clientèle se compose donc de novices. Toutefois, force est de constater que de nombreux golfeurs séjournant dans l’île sont attirés par les parcours de golf. Leur renommée attire une clientèle précise. «Environ 40 % de notre clientèle est constituée d’habitués ou d’amateurs avertis qui viennent pour le golf», souligne Sébastien Pilot. «C’est une niche et un marché qu’il ne faut pas négliger», entend-on au ministère du Tourisme. En somme, le créneau est porteur d’autant plus que ce sport est onéreux. Situé à Bel-Ombre, le Golf du Château, qui profite aux hôtels Heritage et Telfair ainsi qu’aux villas IRS en construction, reçoit en moyenne 100 à 120 golfeurs par jour, soit une moyenne annuelle supérieure à 3 500 joueurs. A Belle-Mare, les deux parcours de golf totalisent plus de 250 golfeurs par jour, soit plus de 4 000 dans l’année. Contrairement à ce qu’on serait tenté de croire, les golfs mauriciens sont fréquentés, «pleins» même. Les chiffres avancés, dans ces exemples, illustrent le succès du golf dans la panoplie des services et loisirs touristiques. Les terrains de golf mauriciens ont le vent en poupe. Les «18 trous», de standing international, ont été dessinés par de grands noms de ce sport. Ainsi, le golf de l’Ile-aux-Cerfs reste un de ces parcours uniques. S’étalant sur 37 hectares, il offre une «topographie idéale». Surtout, il a été classé 10e parmi les 100 meilleurs parcours dans le monde par le magazine Golf World. Il n’empêche que la construction de ce golf - au coût de près de Rs 350 millions - a suscité une levée de boucliers de la part d’écologistes et d’opérateurs touristiques et plaisanciers. En 2001, le centre de recherches d’Albion émettait de nombreuses réserves quant au projet. Le centre d’Albion faisait le parallèle avec l’usine de Deep-River-Beau-Champ qui rejetait des effluents dans le lagon cinq mois par an. Ces rejets étaient, selon le centre, préférables à une menace écologique permanente. Le projet de golf a l’Ile-aux-Cerfs a néanmoins pu démarrer ayant reçu l’aval du ministère de la Pêche. L’entretien d’un parcours demande beaucoup d’eau. Aussi, dans une île où les ressources en eau sont minces, la multiplication des terrains de golf peut sembler paradoxale. Le golf de Bel-Ombre, qui consomme 1 500 à 2 000 m3 d’eau par jour, jouit d’une situation et d’un site appréciable pour cela. «Nous avons la chance d’être en contrebas de la montagne et nous profitons de lacs construits à l’époque pour irriguer les champs de cannes», explique Ludovic Cerdor du Golf de Bel-Ombre. Dans ce cas, l’eau de la Central Water Authority (CWA) n’est nécessaire que pour le fonctionnement des infrastructures demandant une fourniture d’eau potable (restauration). «Les terrains de golf mauriciens ont le vent en poupe. Les «18 trous», de standing international, ont été dessinés par de grands noms de ce sport. Ainsi, le golf de l’Ile-aux-Cerfs reste un de ces parcours uniques.» De la même manière, le système d’irrigation pour les golfs de Belle-Mare ne dépend pas de la CWA. «Nous sommes dotés d’un système complexe et performant qui puise l’eau sur les terrains privés de la compagnie Constance», ajoute Sébastien Pilot. Pour l’Assistant Golf Director de Belle-Mare, «les hôtels et les villas qui seront construits à l’avenir demanderont beaucoup plus d’eau que les golfs car ces infrastructures auront donc besoin de l’eau potable de la CWA».  Doter un hôtel ou un projet immobilier (Integrated Resort Scheme) d’un terrain de golf représente un lourd investissement. «Le projet du golf du Château à Bel-Ombre a représenté un investissement initial d’environ Rs 120 millions,» nous apprend Ludovic Cerdor. La rentabilité se fera sur le long terme. L’ensemble des services concourt au retour sur investissement. Il faut dire que ce sport reste onéreux (en moyenne plus de 100 euros), soit plus de Rs 4,500). Selon Ludovic Cerdor, le golf du Château amorcera «sa rentabilité d’ici cinq ans et nous devons voir sur le long terme car l’investissement est très lourd». Parce qu’il s’agit d’un créneau intéressant et porteur, la MTPA travaille actuellement sur un guide à l’attention des touristes-golfeurs. Ainsi, Maurice pourra asseoir sa réputation d’île pour golfeurs. Cependant, une masse critique de parcours ne devra pas être dépassée. Gourmands en espace, les groupes ayant des terres agricoles y voient un moyen de reconvertir leurs terres en ressources en eau, les parcours de golf ne pouvant être multipliés à l’infini dans une si petite île. Pour l’instant, la concurrence limitée permet à chacune de ces entités d’être financièrement viable. Une augmentation du nombre de parcours porterait certainement préjudice au secteur.  
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