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Le Maroc, destination préférée des Français
24/12/2004

 

 

Nourreddine Essaoudi

 

Les performances réalisées sur le marché français pour l’année 2004 sont qualifiées de «carrément exceptionnelles». Jusqu’à fin novembre, le nombre de touristes français qui se sont rendus au Maroc pour y passer leurs vacances a atteint, selon la délégation parisienne de l’Office national marocain du tourisme (ONMT), près de 1.090.000. La progression enregistrée au cours des 11 premiers mois de l’année est de l’ordre de 28% par rapport à la même période de 2003. Ce qui devrait représenter, au terme de l’année en cours, quelque 6 millions de nuitées.
Pour Radouane Rerhaye, directeur de l’ONMT à Paris, «le Maroc est la première destination choisie par les Français dans la Méditerranée en ce qui concerne les offres forfaitaires». Il vient juste après l’Espagne, l’Angleterre et l’Italie toutes destinations confondues. La première destination reste la France elle-même.

 C’est, sans grande surprise, Marrakech qui a accueilli le nombre le plus important de touristes venant de l’Hexagone: plus de 700.000 y ont séjourné. Si elle est de plus en plus présentée comme une des destinations fétiches de la «jet-set internationale», Marrakech ne manque pas moins d’accueillir également d’autres types de clients. «20% de la clientèle de la ville est classée C, les 80% restants faisant partie des catégories dites A et B», précise-t-on à l’Office.

Agadir et Fès réalisent également des scores «nettement à la hausse». La capitale du Souss a en effet «enregistré une progression de l’ordre de 33% au cours de l’année écoulée», indique Rerhaye.
Les flux touristiques entre le Maroc et son premier partenaire économique et touristique se portent donc au mieux. Le marché français représente à lui seul près de 45% des nuitées comptabilisées annuellement au niveau national. Ce constat est conforté par Ali Chaoui, président du groupe Royal Tours-Excel Tours, TO marocain basé à Paris. L’année 2004 a, pour lui, été «d’un cru hors du commun avec une progression du chiffre d’affaires de l’ordre de 77% comparativement à 2003». Le nombre de clients est ainsi passé de 15.000 à 28.000, dans les catégories «moyen et haut de gamme». La cible de l’opérateur se situe dans les catégories A et B+. Marrakech reste aussi la destination la plus prisée, particulièrement depuis le lancement des offres week-end.

Elle est suivie juste après par Fès pour laquelle des séjours du jeudi au dimanche ou du vendredi au lundi commencent à être proposés depuis la mise en marche de la liaison aérienne Paris-Fès. «Sans le développement des dessertes aériennes, nous aurions été incapables de proposer à notre clientèle des forfaits à des prix compétitifs, explique Chaoui, nous travaillons sur la base de 650 sièges pleins par semaine». Le transport aérien a été un des facteurs-clés de la croissance enregistrée entre le Maroc et l’Hexagone.
Les prix des week-ends proposés (quatre nuits et trois jours) à partir de Paris sur les villes touristiques marocaines varient de 290 à 600 euros (3.190 à 6.600 DH). Le panier moyen des dépenses d’un touriste français avoisine pour sa part les 870 euros (près de 9.000 DH) pour un séjour d’une semaine. «Les prix pour des séjours au Maroc ne sont pas particulièrement bas par rapport à des destinations considérées comme concurrentes dans le pourtour méditerranéen», explique le DG de l’ONMT à Paris. Il cite pour exemple la Tunisie qui propose des forfaits d’une semaine à partir de 300 euros (3.300 DH), soit 30 à 40% moins chers que la destination marocaine. «Le produit Maroc est fondamentalement différent de celui de son concurrent tunisien, estime-t-il, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les comparaisons ne se justifient pas toujours».
La Tunisie dispose en effet d’une offre essentiellement balnéaire. Le Maroc qui développe son produit balnéaire notamment dans le cadre du plan Azur tente également de diversifier son offre. Au tourisme balnéaire, s’ajoute le tourisme culturel très prisé par les touristes en provenance de l’Hexagone. Les prix ne semblent donc pas être l’élément déterminant dans l’essor touristique à destination du Maroc. «La bonne image dont dispose le Maroc en France est capitale, explique Rerhaye, malgré les événements de 2003, aucun fléchissement de l’activité n’a été observé».
L’importante campagne de communication menée sur le marché français permet «une bonne promotion de la destination». En 2004, le budget de l’Office alloué à la publicité et à la commercialisation s’est élevé à 70 millions de dirhams. «Nous devons maintenir une présence massive», ajoute-t-il. ہ l’ONMT, les perspectives pour 2005 s’annoncent d’ores et déjà prometteuses. Des contrats ont été signés avec une vingtaine de voyagistes de l’Hexagone pour la programmation du Maroc. Les prévisions tablent ainsi sur près de 190.000 touristes supplémentaires, soit plus d’un million de nuitées.

La multiplication des dessertes aériennes entre la capitale française, les villes de la province et les villes touristiques marocaines est considérée comme un élément déterminant dans l’augmentation des flux touristiques. Certaines villes comme Fès ou Agadir ont vu le nombre de leurs dessertes se multiplier par quatre.
Pour la seule destination de Fès, «le Maroc est passé de deux vols hebdomadaires en 2003, reliant Paris à la capitale spirituelle à onze vols par semaine», explique Rerhaye. A Atlas Voyages, dont un des partenaires est le groupe français Marmara, l’année 2004 a aussi été exceptionnelle. «Nous avons mis en place douze à seize vols par semaine sur Marrakech et sept sur Agadir», précise Otman Cherif Alami, président du groupe Atlas Voyages. L’arrivée de la compagnie low-cost nationale, Atlas Blue, contribuera également à augmenter les arrivées. Des contrats signés avec des tour-opérateurs comme Marmara, prévoient deux vols quotidiens sur Marrakech durant toute l’année et 4 vols du vendredi au dimanche.
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