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Eaux minérales, palmeraies et lieux saints en plein désert
07/01/2005

 

 

Bagdad – Walid Abdelamir Alwan

Cette belle oasis se distingue par l’immense bonté de ses habitants, par leur simplicité et leur générosité

indescriptibles. Ils accueillent les visiteurs chaleureusement. Elle se caractérise aussi par l’abondance de ses

sources d’eaux minérales. Ce qui en fait un lieu de prédilection pour les personnes ayant des maladies dermiques.

En outre, elle abrite une dense palmeraie et d’autres arbres fruitiers. Elle attire aussi l’attention vers l’histoire, par les

divers vestiges de monuments saints et de forteresses érigés défiant le temps.

Le site et l appellation

Aïn Tamr ou Chatatah, est située à 67 km au

sud-est de la sainte Karbala, après la

bifurcation qui mène vers la frontière

saoudienne, appelée « route du Hadj ». elle a

été appelée Aïn Tamr (source de dattes), en

raison de l’abondance de dattes qui en fait un

important centre de production et

d’exportation de cette denrée depuis les

temps anciens.

Histoire de la ville

Aïn Tamr est considérée comme l’une des

plus vielles villes d’Irak. Elle a existé 4 000 ans

avant l’avènement de l’Islam. La vieille ville a

disparu pour plusieurs facteurs, dont les plus

importants sont l’assèchement des sources

d’eau et la prolifération du malaria qui a

décimé la grande majorité de sa population.

La ville qui porte actuellement le nom de Aïn

Tamr, n’est en fait qu’un des quartiers de

l’ancienne ville, appelé aussi « Chatatah »,

mot arménien signifiant « limpide ». en 1938,

ce nom a été remplacé par Aïn Tamr, en

mémoire de la ville ancestrale, qui a l’une des

meilleurs bases militaires. En effet, elle a été

une forteresse imprenable aux mains des

perses avant l’Islam et une forteresse

islamique jusqu’à sa disparition.

Les sources d eaux

min rales

Aïn Tamr recèle plusieurs sources d’eaux

minérales qui jaillissent du sol et coulent à

travers des ouvertures en fer vers des canaux

centraux et secondaires qui irriguent à de

longues distances les terres agricoles. L’eau

atteint dans ses sources 4 m ou plus de

profondeur et comporte plusieurs variétés de

poissons qui sembles jaillirent avec l’eau qui

remonte du sol. On y observe une variété de

faune et de flore perceptible à l’œil nu. Les

eaux de ses sources ont un faible taux de

salinité en général et sont composées de

chlore et de souffre qui les rendent non

potables.

Parmi ses plus importantes sources, il y a lieu

de citer :

Aïn Sib, dont l’appellation semble provenir du

mot perse « sib » signifiant « pomme », du fait

de l’abondance des pommiers dans cette

région. On dit aussi que le mot est rabe est

veut dire « cours d’eau ». Etant donné que

l’eau coule du haut vers le bas, on l’a appelée

ainsi. Cette source d’eau est entourée de

palmeraies et d’arbres fruitiers,

particulièrement de pommiers. Elle est située

dans la zone est de la ville et a une forme

ovale. On s’y baigne souvant, du fait de son

éloignement des villages et des passants.

L’autre grande source est Aïn Al Hamra

(source rouge), qui porte son nom du lieu où

elle se trouve ou de la rougeur de ses eaux qui

sont plus pures que celles de Aïn Zerka

(source bleue). Cela est dû au fait que son eau

provient d’une nappe différente par à celles

des autres sources. Elle a fournit à la ville de

l’eau potable jusqu’en 1958. Depuis, le

creusement de nombreux puits a altéré sa

saveur. Actuellement, la source

d’approvisionnement de la ville en eau potable

est un château d’eau doté de pompe ans la

région Ach-Chaïb. Il est à noter que cette

source se situe à l’est de la « Grande source »

et est constituée de deux fosses. L’eau y coule

vers les jardins par le biais de petites

ouvertures. Elle est délimitée par un mur de

ciment et de pierres blanches.

Quant à la plus grande source de la ville, elle

s’appelle Aïn Zerka, du fait de la grande

profondeur de son eau bleuâtre et de son

débit élevé. Les campagnards l’appellent «

Arbid » Elle est située au centre de la ville et

est entourée d’un mur en briques et de

poteaux de fer. En outre, il y a plus de 20

autres sources dont les plus importantes sont

: Aïn Ad-Dabit, Aïn Abid al Mihna et Aïn Bayt

Assamina. Souvent, les personnes atteintes

de maladies de peau viennent à ces sources.

La simplicité de la vie dans ces belles oasis se

traduit aussi dans les services offerts par les

habitants locaux imprégnés de spontanéité et

de simplicité. Ce qui encourage les visiteurs

qui viennent en grand nombre

quotidiennement, notamment en septembre et

en octobre, du fait du climat tempéré et de la

saison de récolte des dattes.

Des spécialistes et des investisseurs ont

réalisé dernièrement une étude scientifique

sur les eaux de ces sources afin de les utiliser

pour soigner certaines maladies dermiques.

Un lieu a été désigné pour la mise en bouteille

de cette eau, pour la vendre à ceux qui n’ont

pas la possibilité de visiter ces sources.

Palmeraies

La culture du palmier n’est pas récente à Aïn

Tamr, puisque l’ancienne ville avait été un

important centre de production et

d’exportation de dattes. Miss Bell a indiqué

qu’à Chatatah, il y avait 170 000 palmiers en

1924. Puisque Aïn Tamr est située en plein

centre de la palmeraie, qui s’étend sur 64 352

ares, elle est devenue la principale région

fournissant les dattes, avec 85% du total ;

l’oasis Rahalia, proche d’elle, en fournit les

15% restants. Ces deux oasis produisent

annuellement 12 000 à 14 000 tonnes de

dattes de la meilleure qualité du pays, telles

Zahdi, Khestaoui, Barben, Ø´uina, Ayoub,

Adkalat Assioud…

Le palmier, que le prophète Mohammed (D.S)

a recommandé de le traiter avec grand soin,

en disant « Soyez généreux avec votre

palmier », a joué un important rôle dans

l’encadrement de la vie de cette ville

désertique. En effet, le palmier est le noyau de

sa vie. Les dattes sont utilisées pour la

consommation directe ; mais servent aussi

pour la production du miel et du vinaigre. Les

troncs des palmiers, souvent longs, sont

utilisés pour les toits des maisons. Celles-ci

sont souvent construites avec des pierres

blanches, abondantes dans la région. Les

troncs sont également utilisés comme poteaux

et comme combustibles. Les palmes servent

pour diverses productions artisanales :

balaies, chasse-mouches, paniers, chapeaux,

plats…. Quant à l’écorce, elle est utilisée pour

la fabrication des cordes et de la « tabliya »,

moyen permettant la cueillette et le vaccin des

dattes au sommet du palmier.

Sites et lieux historiques

Du fait de sa proximité de la sainte Karbala,

Aïn Tamr abrite plusieurs lieux imprégnés de

sainteté. Cela incite ses habitants à observer

scrupuleusement les préceptes de l’Islam et

ses recommandations morales. On peut citer

parmi ces lieux :

1 Site de Hassan

Situé dans la zone est de la ville, c’est une

pierre édifiée sur le style des coupoles arabes

anciennes. Ses murs sont ornés de miroirs, de

versets du Coran et sont couverts de henné.

En haut de sa porte, un écriteau porte

l’indication suivante : « site de Hassan Ben Ali

(D.S) ». les habitants de cette région, croient

que l’Imam Hassan Ben Ali Ben Abi Taleb

(D.S) est arrivé à ce lieu et y a fait sa prière. En

ce sens, ils le considèrent comme un lieu

saint.

Bassin de Ali

Il s’agit d’une petite chambre située dans la

région nord de Aïn Tamr. De sa porte de bois,

on voit un bassin rectangulaire de 1,25 m sur

0,75 m. sur ses murs, on trouve des versets de

Coran et des miroirs. Les habitants croient que

Ali 5D.S) a visité ce lieu et a fait ses ablutions

de l’eau de ce bassin. D’où le caractère de

sainteté qui lui est conféré. Plusieurs histoires

sont racontées à propos de ce bassin et de sa

sainteté.

Trace de Ali

C’est une chambre rectangulaire au centre de

la ville comportant une pierre triangulaire de

couleur noirâtre avec une marque

ressemblant à celle d’un fer à cheval. A côté

d’elle, il y a une petite fosse ronde de 7 cm de

rayon. Les habitants croient que ces traces

sont relatives à un arrêt sur le lieu de l’Imam Ali

: la marque sur la pierre serait la trace de son

fer à cheval et la petite fosse celle du point

d’appui de sa lance.

Egouttoir de Ali

A droite de la route de Karbala, se situe

l’égouttoir de Ali, à 2 km de la route, une piste

en bon état. Cette région est entourée de

grottes portant des gravures et est située à un

niveau élevé. Les couches rocheuses qui se

trouvent à côté d’elle contiennent l’oxyde de

cuivre de couleur verdâtre claire. Le Imam Ali,

au cours de son règne, se rendait

fréquemment à la région de Aïn Tamr. Les

gens racontent que l’eau dont il disposait

s’était épuisée une fois. A l’heure de la prière,

il s’était dirigée vers une pente et y a fait sa

prière en implorant Dieu. Et l’eau se mit à

couler de la montagne. Ses compagnons en

profitèrent pour remplir leurs jarres. Ce qui est

paradoxale, c’est que le niveau de l’eau est

resté, depuis, le même. Les gens croient que

cette eau est bénite et l’utilisent en ce sens. Il

y a une humidité notable sur la roche située au

dessus de la fosse.

- Site Zine El Abidine et passage des femmes

Ce site se trouve à l’entrée de la ville Aïn Tamr.

Ce lien, comme l’indique Hadj Shaker

Mekkaoui Khalaf, qui connaît à fond l’histoire

de cette ville et l’a notifiée dans la tablette

relative à l’histoire du site, est la route

qu’avaient pris en direction de Médine les

femmes de Hassan après son assassinat.

L histoire est aussi

pr sente

Parmi les vestiges révélateurs de l’histoire

ancienne de la ville, on trouve la « forteresse

Akhydar », située au centre de la campagne,

à 17 km de Aïn Tamr. Les contes historiques

indiquent que Jadima, le 1er sultan de Haïra,

l’a construite. Cette forteresse est constituée

d’une place carrée entourée de murailles, de

169 m de côté et de 21 m de hauteur,

renforcée par de grandes tours à chaque coin,

de 5 m de rayon. Un palais rectangulaire de

112 m sur 80 m se trouve à l’intérieur de cette

forteresse, ainsi qu’une mosquée avec son

Mihrab, un arsenal et des annexes pour les

serviteurs. Elle est construite avec des pierres

d’argile et du gypse. ..Il est à noter que cette

forteresse s’approvisionnait en eau d’un canal

sous terrain relié au fleuve Euphrate, situé à 50

km. Une mission de la Direction archéologique

irakienne l’avait découverte au cours d’une

fouille.

En outre, il y a d’autres palais, tels les palais

de Chamôun Ben Jaber Al Lkhmi, de Bardouil

; ainsi que des cimetières de juifs et chrétiens

(jacobins et nestoriens).

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