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Irak :Nouvelle menace pour le patrimoine
19/05/2009

 

 

    le-Matin :18/05/2009

  Quand il déambule dans les ruines poussiéreuses de la citadelle plusieurs fois millénaire de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, Ayad Tarik imagine le fabuleux parc d'attraction pour touristes qui, espère-t-il, poussera un jour au milieu des vieilles pierres.

 

 "Nous allons en faire une citadelle pour touristes. Une maison comme celle-ci pourrait devenir un musée", explique le directeur des antiquités de Kirkouk, dans les ruines d'une bâtisse du 19e siècle qui a appartenu jadis à une riche famille chrétienne.

 

Maintes fois détruite et reconstruite au fil des siècles, la citadelle de Kirkouk est un dédale de ruines de toutes les époques.

 

La colline sur laquelle elle repose abrite des vestiges de 4.600 ans pour les plus vieux, ainsi qu'une soixantaine de tours de guet érigées par Alexandre le Grand au 4e siècle avant JC, dont huit ont été excavées.

 

Mais la rénovation de la citadelle n'est pas toujours heureuse.

 

Rien ne permet par exemple de distinguer la Grande mosquée d'une tombe apocryphe du prophète Daniel, avec leurs murs repeints en blanc. Renseignements pris, la première date du 7e siècle, la seconde a 1.000 ans.

 

Le marché couvert et ses arches médiévales n'ont que 10 ans. La structure originale du 11e siècle s'est effondrée et a été enterrée.

 

"Nous avons d'autres monuments de l'époque Seldjouk. Donc nous savons à quoi ils ressemblaient", assure M. Tarik en référence à la dynastie des sultans Seldjouk qui ont régné du 11e au 13e siècle.

 

A proximité, des ouvriers repeignent les briques du Dome vert, un monument funéraire du 14e siècle. M. Tarik fait remarquer une coquille dans la restauration de la calligraphie ornementale.

 

La citadelle domine Kirkouk, la ville la plus disputée d'Irak, épicentre de tensions entre le gouvernement de Bagdad et les Kurdes, qui veulent le rattachement de cette zone riche en pétrole à leur région autonome du Kurdistan.

 

"A l'époque de Saddam Hussein, nous avions affaire à des responsables qui n'étaient pas allés plus loin que l'école primaire et qui ne savaient même pas qui était Nabuchodonosor", déclare le président du Conseil national des antiquités, Qaïs Hussein Rachid. "Aujourd'hui, nous avons le même problème", déplore-t-il.

 

Les provinces s'affranchissent en effet plus facilement des normes fixées par le gouvernement, y compris en matière de conservation du patrimoine.

 

Le mois dernier, le ministère du Tourisme et des Antiquités a, ainsi, dû demander aux autorités de la province de Ninive (nord) d'arrêter les travaux sur un ancien mur assyrien après avoir découvert que les ouvriers utilisaient des pierres taillées à la scie électrique.

 

Le ministère est également remonté contre la gestion du site de Babylone par les autorités locales, et le fait qu'elles aient loué à des agences de voyage une partie d'un palais de Saddam Hussein construit à proximité.

 

Pour le patrimoine irakien, l'heure est critique

La baisse des violences permet en effet le lancement de projets touristiques qui défigurent ses trésors archéologiques. Mais le niveau de sécurité n'est pas encore suffisant pour autoriser le retour d'experts étrangers capables de vérifier que les normes de conservation sont respectées.

 

Conservation et tourisme n'ont jamais fait bon ménage, rappelle Donny Youkhanna, un ancien directeur du musée national de Bagdad qui a joué un rôle clé dans la récupération de milliers de pièces pillées après la chute de Saddam Hussein.

 

"Les archéologues du monde entier vous diront qu'ils ont horreur du tourisme", indique M. Youkhanna, qui a fui l'Irak en 2006 après avoir reçu des menaces de mort, et enseigne aujourd'hui à New York.

 

"Les gouverneurs de provinces investissent souvent dans des projets touristiques sans consulter les archéologues, car ils veulent gagner du temps."

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