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Cameroun: le tourisme peine à décoller
05/01/2010

 

Camer.be -04/01/2010

Sur le papier, la destination Cameroun est une incontestable petite merveille touristique à découvrir d’urgence. De nombreux voyagistes s’accordent d’ailleurs à vanter ses mérites : diversité, authenticité, hospitalité. Un concentré de l'Afrique dans les seules limites d’un triangle magique où le donné à voir peine pourtant à attirer des voyageurs et des tours opérateurs. Un magnifique Grand Nord avec ses exceptionnels paysages lunaires, ses cultures originales et une faune riche. Un Grand Sud qui éblouit par le caractère luxuriant et naturel de ses paysages et la richesse de ses cultures. Mais comme planté au milieu de ces décors de carte postale, une sorte de malédiction à transformer le tourisme en une véritable industrie dynamique et de qualité.

Entre la volonté affichée du gouvernement de faire décoller le secteur et la réalité sur le terrain, il y a un grand écart. L’implacable réalité est là, difficile à accepter:les comptes de l’industrie touristique ne sont pas bons. Le boom annoncé il y a quelques années reste à confirmer. La fréquentation est plus que timide 400.000 par an au regard des potentialités. Alors que d’autres pays de même niveau de développement dans un contexte de crise économique ont su tirer de substantielles ressources financières de la manne touristique, le Cameroun reste à la traîne.

La contribution du tourisme comme source de recettes est dérisoire au budget de l’Etat. Si les candidats au voyage pour le Cameroun sont nombreux et prêts à dépenser, il reste aux acteurs (publics et privés) à transformer ces simples envies en opportunités profitables à l’ensemble de l’économie. Pour faire repartir le train ne faut-il pas se poser quelques questions essentielles ? Les sites touristiques camerounais dont on parle tant sont-ils aménagés ? Quand ils le sont, sont-ils les seuls qui soient vendables ? N'en existeraient-ils pas d'autres retranchés dans l'austérité de l'infranchissable, voire de l'inconnu ? La qualité de l’infrastructure des hôtels dont les classements font débat et surtout la qualité du service sont-ils véritablement à la mesure de l’ambition des trois millions de visiteurs par an en 2012 ? Si oui comment convaincre les sceptiques que de nombreux opérateurs internationaux du voyage n’ont pas tourné le dos à la destination Cameroun qui ne dispose pas de compagnie aérienne intérieure, et de beaucoup de ce qu’ils considèrent comme le seuil minimal pour faire venir des étrangers en masse ?

La situation du secteur est préoccupante et doit faire face à de nouveaux enjeux. Ceux qui reviennent du Cameroun partagent leur connaissance du terroir mais aussi témoignent de leur satisfaction ou de leurs mauvais souvenirs. Les descriptifs commerciaux racoleurs ou une communication sans efficacité manquent désormais d'intérêt. Les débats vides sur les potentialités souvent tronqués par la réalité vécue ne trompent plus personne. Le temps est à l’action. Il faut réussir à inverser le fléchissement de la contribution du tourisme au PIB national. En matière d’image, face à d’autres destinations qui n’arrêtent pas d’améliorer la qualité de leurs circuits, le Cameroun perd de l’attractivité. La qualité d’accueil et le rapport qualité-prix sont jugés inférieurs. Les rendez-vous évènementiels organisés au Cameroun ont moins de notoriété. De plus, le tourisme international reste beaucoup trop polarisé sur les destinations usées par une communication tiède.

D’autres défis concernent les nouvelles attentes des clients, avec des tendances comportementales qui évoluent rapidement (courts séjours ; tendance vers la qualité, voire le luxe, recherche d’authenticité, la sensibilité au développement durable, l’usage d’internet).

Dans ce contexte de concurrence exacerbée, il faut se mettre au travail pour conquérir les parts de marchés touristiques à l’international en affichant sérieux et savoir-faire. Augmenter la dépense par touriste. Monter en gamme dans l’offre des circuits ; multiplication d’évènements et développement de l’éco-tourisme; s’orienter vers un tourisme durable, respectueux des équilibres naturels et du cadre de vie, permettant une meilleure répartition des flux sur le territoire et dans le temps. Faire prendre conscience aux populations et aux professionnels locaux de l'importance du tourisme par l’améliorer l’accueil.

En offrant une organisation dynamique et efficace du voyage dans des cadres appropriés, le Cameroun apporterait une réponse aux professionnels du voyage en amont. Pas étonnant ensuite que le client sélectionne la destination Cameroun et qu’en aval le pays puisse en tirer profit. C'est l'une des clefs pour faire d'un client occasionnel un client fidélisé qui reviendra avec plaisir.

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