International Film Festival
23/03/2005

Nouvelle édition du Festival international du film contre l’exclusion et pour la tolérance

 Le Festival international du film contre l’exclusion et pour la tolérance dont la sixième édition se tient cette année du 17 au 24 mars dans la Maison de l’Unesco à Paris a réservé tout un chapitre de sa programmation au cinéma marocain. « Un coup de projecteur qui s’explique, précise sa présidente Mme Claudine Drame, par le fait que ce cinéma est emblématique d’une ouverture nouvelle et de transformations à l’œuvre Ã‚». Un choix cautionné par le succès éclatant de la séance d’ouverture le jeudi 17 mars marquée notamment par la projection du film de Hassan Benjelloun, La Chambre noire.

Près d’un millier de personnes de différentes générations et origines sociales et nationales ont assisté dans un silence quasi religieux à la projection avant de réserver une véritable ovation à son réalisateur, applaudi à trois reprises. «Ce soir vous nous avez rendu très fiers», a tenu à dire un jeune lycéen en abordant Hassan Benjelloun à l’issue de la projection. Auparavant, la cérémonie a été marquée par les interventions d’abord de M. Pierre Sané, sous-directeur général de l’Unesco pour les sciences sociales et humaines qui a rappelé les raisons et les principes qui ont amené l’Unesco à soutenir et à abriter le FIFET : Ã‚« Le FIFET revient à l’Unesco pour rejoindre la communauté internationale dans sa lutte contre toutes les formes d’intolérance et de discrimination. Organisée dans le cadre de la Semaine contre le racisme, et plus particulièrement autour de la date du 21 mars, qui marque la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, cette manifestation reste originale et innovante», souligne-t-il. Abordant la présence du cinéma marocain, il a rappelé comment ce cinéma est aujourd’hui en pleine harmonie avec ce que vit la société marocaine comme expérience de réappropriation de la mémoire collective dans un esprit de consensus et de tolérance. Un aspect que le représentant du Centre cinématographique marocain a particulièrement mis en exergue dans une intervention consacrée à mettre en perspective les films choisis dans le cadre du FIFET et à les situer dans le contexte général du cinéma marocain.