Nourredine Essaoudi
Les ministres de l'Environnement, de la Culture et du Tourisme, d’une quarantaine d’Etats qui on participé àla seconde édition du Festival "Déserts du monde" pour les cultures et civilisations des peuples sahariens àDubaï (16-22 avril), ont proclamé une charte des déserts du monde. La nouvelle charte appelle àla création d'une instance internationale de consultation, constituée d'organisations gouvernementales et non gouvernementales et des organismes locaux. Celle-ci aura pour mission de gérer le dialogue et la recherche et assurer le transfert des technologies entre les pays concernés directement ou indirectement par la problématique des déserts. La charte des déserts du monde concerne l'exploitation rationnelle des animaux sauvages, la gestion rationnelle des ressources d'eau notamment par l'utilisation des techniques modernes et la préservation, la promotion et l'exploitation également rationnelle du patrimoine culturel et archéologique des déserts. De plus, elle appelle àla protection sociale et sanitaire des peuples des déserts d'une manière adaptée àleur mode de vie, àl'adoption d'une politique agraire appuyée par des aides financières et au développement des ressources des énergies renouvelables àmême d'assurer un développement économique durable.
Le programme de ce festival, organisé par la Fondation Déserts du monde en collaboration avec la Fondation internationale Zayed pour la protection de l'environnement, a comporté également l'organisation de conférences, d'ateliers de travail et des expositions visant àfaire connaître les cultures des peuples des déserts. Dans cette optique, la charte des déserts du monde souligne la responsabilité de l'ensemble des pays vis-à-vis du phénomène de désertification qui nécessite des solutions internationales et de la préservation de l'environnement des déserts, rappelant que les cultures et les traditions des peuples du désert sont reconnues en tant que patrimoine universel qu'il faut sauvegarder.
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