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Directgestion.com –10/01/2011
La faiblesse de l'économie mondiale, conjuguée à la hausse de l'euro face aux autres devises, a affecté le tourisme, qui enregistre une baisse de 4% du nombre de visiteurs.
Néanmoins, les signes de croissance amorcés depuis le début de l'année laisse entrevoir des perspectives plus optimistes pour l'avenir. Fin août 2010, le nombre de visiteurs a augmenté de plus de 6% par rapport à la même période en 2009.
Le parc hôtelier
L’offre globale hôtelière en centre-ville est restée stable ces dix dernières années, avec une croissance moyenne annuelle de 1% entre 2000 et 2009, en raison d'un manque de foncier disponible.
Dans le futur, les nouveaux développements devraient rester limités, à l’exception du segment très haut de gamme, avec l’ouverture de quatre prétendants au titre de Palace¹ à horizon 2010-2014, soit une hausse de 60% de l’offre.
Les performances hôtelières
Si l'industrie hôtelière a résisté aux premiers mois de la crise économique, le climat s’est détérioré par la suite, avec un RevPar (« Revenu par Chambre Disponible », correspond au produit du taux d’occupation par la recette moyenne hors taxe. Il s’agit d’une mesure pertinente des performances). Le volume global parisien est en baisse de 12% en 2009.
Cependant, depuis début 2010, le marché hôtelier parisien se porte mieux, avec un RevPar en progression de plus de 10% à fin octobre par rapport à l'année dernière, et la tendance devrait rester positive en 2011.
Le marché de l’investissement
Avec 505 millions d’euros investis à fin septembre 2010, la France est le deuxième marché d’investissement européen en volume, après le Royaume-Uni.
Si on exclut les ventes de portefeuilles paneuropéens, les cessions d’actifs individuels ont été prédominantes, les principales ayant été les ventes du Marriott Renaissance Wagram, de l'Hôtel de Sers ou encore du Lutetia. Ce dernier, vendu pour le compte de Starwood Capital au groupe Alrov, représente 25% du volume total des investissements.
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