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ةtudiants allemands Explorant l’Egypte
06/05/2005

 

Par Dr. Ala Al-Hamarneh

Centre de Recherche sur le Monde arabe

Université de Mainz, Allemagne,

a.al-hamarneh@geo.uni-mainz.de

 

“Quel est le but de votre visite?” nous demandèrent les Ø©gyptiens partout où nous étions allés : aux mines de phosphate de Abu Tartour, à la partie non officielle de Manshiyat Nasser du Caire, à la station touristique Elgouna sur la Mer Rouge , au village Nubien près de Kom Ombo, aux villages portant les noms des villes et des pays arabes (Sanaa, Palestine etc.), dans l'oasis de Kharga dans la Nouvelle Vallée ou à la ville d'Ismaïlia. Un groupe de vingt trois étudiants allemands en géographie et quatre professeurs de l'Université de Mainz, conduit par le directeur du Centre de Recherche sur le Monde arabe, le professeur Gunter Meyer, a passé trois semaines en Egypte en février et mars derniers. Le voyage fait partie du programme d'étude à l'Institut de Géographie.

Le programme pédagogique du voyage inclut trois phases. En premier, un séminaire de préparation à Mainz (Allemagne) auquel chaque étudiant a préparé et présenté un papier sur un sujet sélectionné relatif à l'Egypte. Les sujets couvrent plusieurs questions d’ordre général, historiques, économiques et politiques aussi bien que des questions géographiques spécifiques relatives au développement urbain et rural, aux ressources d'eau et l’irrigation, au développement du tourisme, aux problèmes de l'environnement, aux questions des minorités et à la migration.

Deuxièmement, le voyage lui-même, qui est organisé suivant les sujets et thèmes des papiers. Par exemple, l'étudiant qui a préparé un papier au sujet de l'industrialisation pendant l'époque de Nasser, l’a présenté à Helwan et l'étudiant qui a préparé un papier au sujet du tourisme culturel l’a présenté à Louxor et ainsi de suite. Les professeurs ont donné des explications détaillées sur chacun de ces emplacements, abordant les problèmes spécifiques et leurs origines et ont corrigé certaines informations données par les étudiants.

 La troisième phase implique l'inclusion des nouvelles informations, les expériences et corrections acquises par les étudiants pendant ce voyage en Egypte.

Le Caire en tant que capitale politique, économique et culturelle d'Egypte a joué un rôle central dans le voyage. Sa région métropolitaine offre de nombreux lieux où on peut découvrir les développements historiques et urbains du pays aussi bien que les défis et les réalisations. Les Pyramides de Gizeh et Memphis, la Vielle et Médiévale partie du Caire, Héliopolis, Garden City, Maadi et Hilwan dévoilent les périodes politiques et socio-économiques différentes dans l'histoire ancienne et moderne du pays. Les quartiers non officiels de Manshiyat Nasser et les “Cimetières” montrent les problèmes de la pauvreté et l'extension d'infrastructures urbaines. Les étudiants et les habitants locaux des quartiers non officiels ont été étonnés et surpris par notre visite. La majorité des étudiants, d'un côté, n'a jamais été auparavant dans des quartiers aussi peuplés et si pauvres où le manque d'infrastructure technique et la pauvreté dominent la scène. En revanche, les habitants des quartiers pauvres n’étaient pas habitués à des visites des touristes. Leur réaction était un mélange d'hospitalité traditionnelle, d’étonnement et de méfiance. L'hospitalité a toujours prédominé dès que les gens savaient que le groupe comprend des étudiants qui veulent connaître et explorer la “vraie” Egypte et pas seulement visiter les sites touristes. Un mélange de sensations différentes a accompagné le groupe et les ةgyptiens à chaque arrêt de l’autocar dans un emplacement non touristique: dans la ville du dixième jour de Ramadan, dans les rues arrières de Gamalyah, dans la Vallée Netroun, dans le Marché Central de la nourriture Ubur et dans l’usine de textile BTM.

“Je vois ce côté du Caire pour la première fois”, répétait le représentant de l'agence ةgyptienne de voyage, Mustafa. C'était aussi sa première visite à l'oasis de Kharga, Farfara et Dakhla. En quittant Le Caire et la vallée de Nil vers le Nouveau Département de la Vallée, le groupe était curieux d'explorer le désert. Le paysage change radicalement seulement après quelques milles du Nil: plus de bâtiments, aucun coin vert et plus d'eau. Un désert de pierre sans fin domine le paysage. Les émerveillements de cette nature exotique allègent l’ennui de ce long itinéraire. Surtout le Désert Blanc et les dunes de sable sont remarquables. Les oasis elles aussi sont intéressantes avec leurs palmeraies, leurs sources d’eau et leur architecture authentique. La vieille ville d'Al Qasr dans Farfara qui est déjà rénovée partiellement est un bijou architectural islamique avec sa mosquée restaurée, sa bibliothèque/école, ses routes goudronnées et ses autres bâtiments. Le Nouveau projet de la Vallée, commencé à l'initiative de l'ancien président Gamal Abd Nasser, a été développé pendant la révolution verte de Sadate. Le projet vise, d'un côté, de gagner de nouveaux espaces agricoles dans le désert en utilisant l'eau souterraine pour l’irrigation et, de l’autre, d’établir de nouvelles villes dans la nouvelle terre pour encourager la migration de la haute vallée de Nil qui est surpeuplée. Le projet Toshka récemment développé vise à redistribuer par un réseau de canaux du Lac Nasser du Haut Barrage l’eau du Nil dans le désert.

La visite du Haut Barrage et les vieux temples et tombes de Louxor et Assouan était un autre moment fort du voyage. Les noms magiques et exotiques de Karnak, Philae, Theben, Hatshepsout, Toutankhamon, Ramsès, Isis, Iris, Osiris, Mout, Edfou, Cataracte, Agha Khan, “Mort sur le Nil”, Palais Hivernal… etc, ont fait des quatre jours passées en Haute Egypte un temps mythique et très instructif. Les problèmes d’eau, les résidences Royales modernes, les hôtels luxueux et croisières et les Nubiens, d'un côté, et les tombes pittoresques anciennes et les temples uniques, de l’autre, étaient ensemble encore côte à côte, vieille et nouvelle Egypte, se dressent ainsi à quelques centaines de milles au nord du Caire.

La Mer rouge et Sinaï étaient la troisième destination majeure du voyage. Les sujets du tourisme international et le développement du tourisme ont dominé les discussions dans Hurghada, Elgouna, Ain Sukhna, Charm el Cheikh et Taba. A la vue des gigantesque hôtels et stations de Hurghada, un des étudiants a dit : “C'est comme si nous sommes dans un autre monde.” Dans la station moderne d'Elgouna, un autre étudiant a dit “Ce n'est plus l'Egypte.” En effet, le contraste est terrible et impressionnant entre les stations modernes et luxueuses de la Mer Rouge et les villes et villages de la Vallée du Nil et Le Caire. Au Sinaï, les Bédouins qui essaient de se débrouiller avec l'industrie du tourisme en expansion et les problèmes de la modernité donnent une image totalement différente de la scène touristique dans Saint Catherine, Dahab et Nuweiba. Les paysages de l’“Oriental” et “Bédouin” et les campings bon marché dominent encore la bande côtière entre Charm el Cheikh et Taba ; mais la tendance se déplace vers l’amélioration des stations luxueuses comme Taba Hights et les hôtels sur la lagune de Dahab. Le Président du Conseil de la Ville de Dahab a confirmé, lors d’une réunion avec le groupe, les plans de l'expansion dans le secteur du tourisme. Après une courte visite à Taba moi et mes collègues étions voir l'Hôtel Hilton endommagé. Nous eûmes alors une heureuse surprise: La reconstruction de l'Hôtel est presque finie et le Village Touristique Nelson qui est relié au Hilton est encore ouvert. C’est là un signe plein d'espoir au sujet de l’avenir du tourisme en Egypte.

Le tourisme pédagogique est un type spécial de tourisme culturel. Il explore les gens, la culture et le paysage. Les étudiants sont une catégorie touristique importante dans les pays émetteurs de touristes, surtout en Europe. Principalement les groupes d'étudiants au budget limité d'aujourd'hui sont très intéressés par le culturel, l'écologique. Ils sont amicaux et sont souvent les visiteurs de demain. Ils sont aussi des touristes très sensibles. Les expériences négatives peuvent endommager l'image positive. Par exemple, vendre des billets aux groupes touristiques pour une entrée libre à la Danse des Darwish Sufis par quelques agences de voyage, est inacceptable en effet, surtout quand il est écrit clairement en anglais “Accès Libre” à l'entrée du théâtre. Quelques agences de voyage demandent 15-30 USA $ par personne et effectue seulement le transport au lieu. Ce doit être le billet d'autobus le plus cher du monde. Nous espérons que les tels usages seront interdits administrativement par égard à l’Egypte, à ses merveilleux gens et culture.

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