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Egypte : Histoire d'un personnage de la Ve dynastie
31/05/2005

 

Nour-eddine Saoudi

Les fouilles de la mission du musée du Louvre sur le site de la chapelle d'Akhethetep (Ancien Empire) ont révélé la beauté, la finesse et beaucoup d'informations sur une large partie de l'Histoire égyptienne.

Depuis 1991, Christiane Ziegler, conservateur du département général des antiquités égyptiennes au musée du Louvre, la grande passionnée de l'Egypte, dirige des fouilles à Saqqara. Le but initial de ces recherches était de retrouver l'emplacement du mastaba d'Akhethetep, actuellement au Louvre et d'étudier son environnement d'origine. On savait simplement qu'il se trouvait entre la zone dite chaussée d'Ounas et l'angle sud-est du complexe de Djoser, accolé à un autre mastaba qui a été numéroté par Auguste Mariette.

C'est à partir de ces données que la mission a commencé son travail depuis 1990. Située à une quarantaine de kilomètres au sud du Caire, la nécropole de Saqqara est l'une des plus anciennes et des plus riches d'Egypte. Son occupation s'étend sur quatre millénaires, des premières dynasties jusqu'à l'époque copte.

La chapelle d'Akhethetep appartenait alors à un haut personnage de la fin de la Ve dynastie qui a bénéficié de la faveur royale de se faire enterrer à Saqqara. Les inscriptions montrent qu'il avait de nombreux titres auliques et religieux et était un proche du pharaon (peut-être Djedkarê Isesi 2377-2350 av. J.-C.). Pour ses funérailles, le pharaon avait fait don de divers bijoux et de deux bœufs. A cette époque, seuls les grands dignitaires avaient le privilège et les moyens de se faire construire et décorer de tels monuments.

Le monument fut localisé en 1995, et depuis, c'est tout un ensemble funéraire qui petit à petit a été mis au jour.

La chapelle d'Akhethetep occupait l'angle sud-est d'un grand mastaba de 16 m sur 32 m, haut d'environ 6 m, dont les faces étaient recouvertes d'un fin calcaire blanc.

Elle ouvrait sur une « rue » nord-sud avec, à l'est en face de l'entrée, une autre petite chapelle qui devait servir aux offrandes près de l'angle nord-est, pour ainsi dire symétriquement à la chapelle d'Akhethetep, une stèle fausse porte est dédiée à un autre Akhethetep, peut-être un des fils de celui du Louvre.

Au cours des dégagements effectués en 1996, trois statues malheureusement acéphales ont été mises au jour. Deux des statues sont inscrites au nom d'Akhethetep : statue dans la position d'un scribe lisant et statue assise portant le costume de prêtre lecteur. La troisième, avec encore une grande partie de sa polychronie, représente un personnage debout avec un costume tout à fait original orné de l'emblème de la déesse Bat. Cette dernière, bien qu'anépigraphe, représente à n'en pas douter notre homme.

Le dégagement du caveau, creusé à plus de vingt-et-un mètres de profondeur, a permis de retrouver un sarcophage en granit ouvert avec curieusement deux couvercles en calcaire. Quelques vestiges du mobilier funéraire ont été exhumés : un pendentif en or provenant peut-être d'un des colliers offerts par le pharaon lui-même, de la vaisselle miniature provenant d'une « trousse pour l'ouverture de la bouche », cérémonie pratiquée au moment des funérailles et destinée à rendre au défunt l'usage de ses sens, et un canope en calcite, récipients qui à l'origine étaient au nombre de quatre et destinés à recueillir les viscères du défunt.

Pour Christiane Ziegler, « les objets retrouvés restent, à coup sûr, les meilleurs ambassadeurs de l'Egypte à l'étranger ». En fin de compte, ces découvertes laissent présager d'autres trouvailles pour les prochaines campagnes. Mais l'étude et la restauration de ce riche matériel vont nécessiter, pendant on ne sait combien de temps, le concours de plusieurs membres de l'équipe : archéologues, architectes, restaurateurs, anthropologues, dessinateurs, photographes.

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