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Le monastère devenu un important monument et mosquée de Bagdad
06/09/2004

 

Enquête -Walid Abd El Amir Alwane

Photos – ali Al Jabbouri

Aucune région de l’Irak n’est dépourvue de vestiges islamiques : mausolées, lieux de visites de saints, monastères ou mosquées renommées. Chose tout à fait normale pour un pays qui a été le creuset des civilisations humaines, la terre d’accueil des prophètes et l’un des centres du Khalifat islamique ; puisque Bagdad était la capitale de la dynastie Abbasside et le centre du rayonnement culturel islamique.

La région de Baratha est considérée comme l’un des plus anciens sites de l’histoire islamique de Bagdad. Les contes historiques indiquent qu’elle a été bâtie 108 ans avant Bagdad (Maison de la paix) : à l’époque elle a été un monastère chrétien. Cette région se situe entre le centre de Bagdad et la ville de Kadimiya qui en est éloignée de 10 km.

Baratha, est le nom de celui qui a construit ce monastère. Il signifie en langue syriaque « le fils des merveilles Ã‚» et en arabe « la terre molle et rouge Ã‚». On raconte que plusieurs prophètes l’ont honorée de leurs visites et y ont fait leurs prières : Abraham, Daniel « du Kafal Ã‚» dont le tombeau est à Kafal, ville irakienne située au sud de Babel et à 160 km au sud de Bagdad.

Baratha à l’ère islamique

A l’ère islamique, le Khalife Al Imam Ali (Dieu le bénisse -D.B) y a fait sa prière. Les sources évoquent cet événement comme suit : à son retour de la bataille du fleuve contre les Kharijites, l’Imam Ali a dépassé Bagdad et est arrivé à un lieu. Il a demandé qu’est-ce que ce lieu ? On lui dit que c’est la terre de la mer. Il répondit : « c’est une terre inculte, voyez au sud et à l’est Ã‚». En allant vers cette dernière direction, il aperçoit un prêtre en haut d’une église et lui dit : Ã‚« Prêtre, est-ce que je peux m’installer ici ? Ã‚». Le prêtre lui répondit : « Ne vous installez pas avec votre armée Ã‚». « Pourquoi ? Ã‚», lui demanda-t-il ? Le prêtre dit : « Seul un prophète ou son envoyé, peuvent s’y installer avec leur armée pour lutter au nom de Dieu Ã‚». Une discussion entre les deux hommes s’en est suivie, à travers laquelle le prêtre a fait connaissance de la personne du Khalife Ali (D.B) et il est descendu en disant : « il n'y a de Dieu qu'Allah, et Mahomet est son prophète, et je jure que j’ai trouvé dans la Bible ta description Ã‚». Le Khalife  lui demanda alors de transformer ce monastère en mosquée. Ce qu’il fit et il rejoint l’Imam Ali à Koufa  où il demeura jusqu’au martyre du Imam Ali en l’an 40 de l’hégire (660 environ de l’ère chrétienne). Après cela, le prêtre qui s’appelait Habab, était retourné à la mosquée de Baratha. Cette mosquée connut plusieurs opérations de développement durant la dynastie Abbasside, notamment sous le règne du Commandeur des princes de Bagdad « Bijcom El Makati Ã‚» qui avait ordonné sa reconstruction et son extension  et l’a dotée d’une muraille ornée avec en son centre le nom du Khalife Ar-Radi Billah.

La région de Baratha comprend actuellement une grande mosquée surplombée de deux minarets construits en  l’an 1375 de l’Hégire, avec une ancienne bibliothèque. En dehors de l’espace réservé à la prière, il y a une grande esplanade. Actuellement, il y a une vaste campagne visant l’extension et le développement de la mosquée : construction, maintenance, menuiserie, peinture. Son coût est estimé à 1 139 550 $. Lors de la promenade à l’intérieur de cette mosquée, on découvre à chaque coin des vestiges historiques, dont les plus importants sont :

-         La pierre blanche ou la pierre de Baratha

C’est un morceau de pierre ancien portant de belles gravures datant de l’époque préislamique, confirmant l’ancienneté du lieu et constitue un document sur l’histoire de la mosquée de Baratha. On y trouve sur les côtés gravés en grosses lettres, les noms du prophète Mahomet (que le salut de Dieu soit sur lui), de sa fille Fatema-Zohra (D.B), et les 12 Imams chiites (D.B). Cette vielle et précieuse pierre est l’un des vestiges des siècles passés et un des restes de l’ancien temple et de la mosquée antique, d’où sa grande valeur historique.

- Le   puits de Ali Ibnou Abi Taleb (D.B)

Les récits historiques indiquent que l’Imam Ali (DB) avait demandé au prêtre Habab de Baratha : «  d’où puises- tu l’eau à boire ? Ã‚», qui lui répondit : « Commandeur des croyants, on ne trouve que de l’eau non potable dans chaque puits que nous creusons ». L’Imam Ali lui dit alors : « creuse ici un puits ! Ã‚». On creusa et on s’est confronté à un solide rocher. Le Commandeur des croyants a pu l’enlever et une source d’eau  en jaillit. Puis, il leur dit : Ã‚« creusez encore  17 mesures de bras (soit 79,5 cm chacune) Ã‚».  Après exécution, ils trouvèrent  un rocher blanc. Le Commandeur des croyants prit ce dernier et fit sa prière sur lui  et resta dans ce lieu quatre jours. Actuellement, le puits est entouré d’une coupole en verre pour la préserver. Son eau très douce est conduite par un tuyau vers l’extérieur  afin de permettre aux visiteurs de l’utiliser pour boire ou faire leurs ablutions.

-         La pierre qui fait parler

Il s’agit d’une pierre noire située face au puits et autour de laquelle les visiteurs s’assemblent souvent. On l’appelle « la pierre noire Ã‚» ou « la pierre qui fait parler Ã‚», car elle porte la trace des pierres de la région ancienne, à savoir la région de la mosquée de Baratha. Les gens croient en cette pierre depuis longtemps : ils versent de l’eau dans la crevasse de cette pierre et aspergent l’enfant avec pour qu’il parle et sa langue soit déliée. On entend souvent les femmes demander à leurs enfants de dire : Ã‚« fais-nous parler ! Ã‚» ; et ils répètent cela plusieurs fois.

Outre sa célèbre mosquée, la région de Baratha comprend une tombe qui serait selon les dires celle du prophète Josué, adepte de Moïse (D.B), tel que cité dans le saint Coran ; ainsi qu’un cimetière où les Bagdadiens avaient l’habitude d’inhumer les enfants. Mais, avec le temps, il connut un développement anarchique. La campagne actuelle d’extension touchera une partie de ce cimetière. Ce lieu a retrouvé maintenant la place qu’il mérite : la prière du vendredi s’y tient désormais régulièrement et  il est fréquenté quotidiennement par de nombreux visiteurs nationaux et des pays voisins. Il préservera son caractère sacré tant pour les Musulmans que pour les adeptes des autres religions divines. Il est la meilleure preuve de la convergence des civilisations et non de leurs chocs.

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