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Tunisie : la plaisance, une activité prometteuse
29/07/2005

 

nour-eddine saoudi

Allafrica.comâ€â€(24/7/05)-La plaisance est devenue dans le paysage touristique tunisien un produit à part entière, un produit qui a enrichi l’offre. Trois facteurs au moins militent en faveur de cette activité qui va connaître dans les prochaines années un développement spectaculaire, à savoir :

Aujourd’hui, la Tunisie dispose de 6 ports de plaisance offrant 2.100 anneaux. Dans quelques années, une telle capacité sera doublée en ce sens que près de 2.250 anneaux sont en cours d’étude, comme nous le précise M. Slaheddine Mzabi, conseiller en matière de plaisance et de tourisme nautique auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

En effet, une étude sur l’établissement d’un schéma directeur du littoral tunisien pour les activités de plaisance et de croisière a été engagée début juillet 2004 en coopération avec la France. Elle prendra fin cette année au mois de décembre.

Quand on sait que 70.000 bateaux de plaisance trouvent des difficultés d’accostage notamment en France, en Italie et en Espagne, quand on sait aussi que plus de 250.000 bateaux de plaisance passent chaque année pas loin du Cap Bon et que seulement 2.500 d’entre eux visitent nos ports, une question s’impose : comment faire pour en attirer plus ?

Les premiers éléments de cette étude s’orientent vers la création de nouveaux ports de plaisance mais aussi de nouveaux ports d’accostage intermédiaires. En effet, de Tabarka à Djerba, il y a certes des ports de plaisance à Bizerte, Sidi Bou Saïd, Hammamet-Sud, Sousse et Monastir, mais au-delà, rien et entre ces ports, rien aussi. Une étude spécifique a été donc prévue à cet effet.

Par ailleurs, tous les ports existants et ceux à construire doivent être obligatoirement dotés du minimum requis, à savoir les sanitaires, l’eau courante, l’électricité… Ils doivent être aussi pourvus de moyens adéquats de protection de la nature, en l’occurrence les bassins (eaux usées, déchets, détritus…). Reste qu’au-delà de ces commodités de base, il y a beaucoup à faire et les hommes d’affaires ont beaucoup à gagner en investissant dans des activités connexes dans la mesure où la plaisance est un créneau porteur et le plaisancier dépense beaucoup à l’extérieur du port.

En effet, la plupart de nos ports de plaisance ne sont pas dotés de magasins offshore, d’agences de voyages organisant des circuits à l’intérieur du pays, d’agences de location de voitures, de restaurants et surtout de structures de loisir et d’animation. Sans parler de l’absence… d’agences bancaires.

A ce propos, M. Mzabi nous précise qu’un code de la plaisance sera bientôt soumis à la Chambre des Députés. Code dans lequel ont été recensés tous les métiers liés à ces ports et les qualifications requises pour un meilleur service. Un cahier des charges a été même élaboré à cet effet.

Donc, l’étude d’un schéma directeur du littoral va permettre en somme de relancer l’activité plaisance. C’est ainsi qu’on prévoit la construction d’une nouvelle marina à Gammarth (250 anneaux), à Skanès (600 anneaux), à Hergla. A moyen terme, le port de Tunis sera transformé (800 anneaux). Plus tard, celui de Sousse aura 600 anneaux. A Mahdia (Ghedhabna), Sfax (Chott El Kerakna), à Zarzis (Lella Mériem), à Djerba (Lella Hadhriya)… de nouveaux ports de plaisance viendront enrichir les capacités d’accueil de ce genre d’activité.

D’ailleurs, en retour d’investissement de cette étude, des entrepreneurs français vont lancer trois projets dont un est déjà en phase finale de préparation. Il s’agit de la création à Ghar El Melh d’une station de plaisance comprenant une marina au vieux port avec 200 anneaux et un ensemble de résidences sur pilotis qui seront érigées dans la lagune comme à Saint-Tropez (en France).

Par ailleurs, un peu plus loin, à Bizerte, on compte réaménager le port de plaisance actuel qui, grâce à l’édification d’une nouvelle digue, pourra contenir 1.200 anneaux. Dans une première phase, on se contentera de 650 anneaux. Côté infrastructure et activités connexes, il y aura un quai pour croisières, un autre pour la maintenance des embarcations et un troisième pour le soutage que des investisseurs maltais veulent exploiter. Il s’agit en fait de l’édification d’une grande station de stockage et de vente de carburant pour bateaux et navires.

L’étude du schéma directeur du littoral concernera également deux autres points importants à savoir l’activité croisière et l’animation des ports de plaisance.

Pour les croisières, il sera question bien entendu des croisières internationales mais aussi de celles à créer, pour relier les ports et les îles, d’autant plus que cela contribuera à animer encore davantage les ports. Certes, actuellement, il y a des entrepreneurs étrangers  français et maltais notamment  qui exploitent des catamarans de 10 à 16 places pour de petites sorties en mer. Mais pour les grandes sorties, les croisières allant de Sidi Bou Saïd ou de Tabarka à Djerba, les choses sont plus compliquées. On pourrait, comme le propose M. Mzabi, créer des itinéraires qui vont entraîner dans leur sillage de nouvelles activités et surtout une relance de l’animation. Cependant, la réglementation, notamment bancaire et financière, ne le permet pas. En effet, au moment où l’activité croisière se popularise de plus en plus ailleurs, chez nous on continue à la taxer d’une manière excessive. La taxe douanière à l’importation de bateaux de plaisance est de l’ordre de 250% (!) En France, elle est de l’ordre de 30%. La réglementation actuelle ne permet pas également la création de sociétés de location et de gardiennage de bateaux. Certaines sociétés étrangères demandent des autorisations en ce sens, mais ne les obtiennent pas, alors qu’en Turquie une telle activité a connu un boom exceptionnel.

Il serait donc très important de trouver des formules qui encourageraient l’initiative privée et l’investissement dans des activités porteuses, génératrices de richesses et d’emplois et contribuant à animer davantage nos ports de plaisance dont certains, pour ne pas dire la plupart sont ennuyeux.

Fin décembre donc, l’étude sera fin prête. Des idées, des propositions vont être formulées ! De nouvelles idées vont émerger qui, une fois adoptées et concrétisées, contribueront sans nul doute à relancer et à redynamiser l’activité plaisance.

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