Restauration des sites historiques de la cité ismaélienne
23/09/2005

Informations sélectionnées par N. Saoudi

www.lematin.ma 14.09.2005 |   

La capitale ismaïlienne regorge de monuments historiques susceptibles de satisfaire la curiosité du touriste profane ou spécialiste le plus exigeant car ces témoins vivants d'une époque portent les marques indélébiles d'une histoire combien glorieuse sur les plans économique, social, architectural, artistique et civilisationnel.

La cité ismaïlienne porte bien son nom car outre la qualité de capitale qu'elle avait sous le règne de Moulay Ismaïl de 1672 à 1727, les vestiges historiques du Roi bâtisseur sont là, s'imposent à la vue, éblouissent les sens, émerveillent et donnent l'envie de prolonger le séjour et de promettre de revenir.

Tous ces témoins ont valu à la quatrième ville impériale et à ses monuments historiques d'être classés patrimoine universel par l'UNESCO.

Tous ces trésors lui confèrent aussi la vocation touristique par excellence.

Toutefois, avec l'usure du temps et des éléments notamment, les pages d'histoire risquent de porter les empreintes de la dégradation. Aussi, pour que ces pages d'histoire gardent toute leur valeur et transmettent aux futures générations leur haute signification, leur sauvegarde s'impose.

Bien des monuments historiques, pour faire honneur à leur qualité de patrimoine universel ont fait l'objet de travaux de restauration, de réhabilitation et de mise en relief.

C'est ainsi qu'aujourd'hui, l'ensemble historique de la ville impériale et composé du plan d'eau Souani ayant retrouvé toute sa splendeur, des remparts colossaux qui la dominent comme pour veiller à sa protection, du Héri Souani à l'imposante perspective des arcades, connaît des travaux de restauration d'envergure qui sont sur le point d'être achevés.

Les travaux concernent le renforcement des murailles, le dallage et la partie couverte, la reprise de l'étanchéité et l'aménagement de locaux pour l'administration.

Ce site prestigieux, lieu de prédilection pour les visiteurs étrangers et pour les nationaux – les Meknassis et les autres qui viennent parfois de contrées lointaines – retrouve sa vocation de place forte pour le tourisme culturel.

L'émerveillement sera encore plus grand quand les aménagements se sont achevés sur les terrains avoisinants où plusieurs équipes d'ouvriers et des engins s'activent.

Par ailleurs, des Maâlems sont à pied d'œuvre actuellement pour la reprise des enduits de l'enceinte sise entre le couloir d'Assarag et la place Lamhanchi. Nul doute que dans la foulée, d'autres monuments victimes de craquelures ou fissures vont faire peau neuve.